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Depuis une trentaine d’année au moins, le profil de l’École nord-occidentale est tracé par les dogmes conservateurs et marchands.
Au nombre des dogmes qui refont surface, notons cette volonté affichée d’imposer la notation des élèves tout au long de leurs parcours scolaires. Même si la notation est une croyance qui ne résiste pas à l’analyse en matière d’efficacité pédagogique, elle s’impose aux yeux de l’opinion comme une assurance contre l’échec scolaire. Nous l’aons bien vu récemment dans le canton de Genève, lors d’un referendum où une large majorité des votants ont plébiscité le retour aux notes à l’école. Lire la suite
Étrange paradoxe que de voir nombre de pays du Sud incapables d’assurer l’accès à tous à l’éducation cependant que dans des pays riches du Nord, où ce même accès est universel, on en est rendus à menacer les parents de peines d’amendes et de prison pour cause d’absent
véisme scolaire de leurs enfants. Pour tenter de faire échec à ce phénomène, des États ont instauré des mesures répressives à l’endroit des parents.
En Angleterre, l’on estime à 55 000 le nombre d’élèves des écoles secondaires surtout qui sécheraient les cours au quotidien. Et plus du quart d’entre eux se seraient absentés de l’école sans autorisation pour une période de temps correspondant à sept jours de classe. Devant l’ampleur du phénomène, les autorités sont passées à l’attaque et menacent les parents des élèves récidivistes de fortes amendes, voire de prison. Lire la suite
Dans nombre de pays industrialisés, l’échec scolaire des garçons inquiète. Et il s’en faudrait de peu chez certains pour que la réussite scolaire des filles soit perçue comme la grande responsable de cette tragédie annoncée. Les amateurs de raccourcis se sentent sans doute bien servis en appelant à la mobilisation pour sauver les garçons du péril de l’échec.
Le profil entier de la victime a changé de sexe, écrit-on. Lire la suite
