La notion de bien commun s’étiole au point de n’être devenue qu’un simple ersatz d’une pensée philosophique et politique jadis inspirée.
L’on a pu pendant un certain temps - relativement court dans l’histoire - soutenir non sans raison que le fondement contemporain du bien commun reposait sur cette injonction de la Déclaration universelle des droits de l’homme proclamant que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en droit et en dignité ».
L’esprit et la lettre de cette aspiration humaniste paraissent aujourd’hui avoir été étouffés dans le silence et la duplicité au nom d’un certain progrès dont l’économie, justement, ne pouvait souffrir l’accomplissement d’un telle ambition. Lire la suite
Une récente étude réalisée par deux chercheurs de l’Université de Londres pour le compte de l’Internationale de l’éducation met en lumière la privatisation rampante de l’enseignement public.
Selon les auteurs de l’étude, la privatisation emprunte deux voies complémentaires l’une de l’autre. D’une part, les idées, les techniques et les pratiques en vogue dans le secteur public de l’éducation proviennent du monde de l’entreprise privée. D’autre part, l’éducation publique s’ouvre de plus en plus au secteur privé par le biais de la sous-traitance et des partenariats public-privé. Lire la suite
Aux États-Unis, le financement des « districts » scolaires par le gouvernement fédéral est lié aux bonnes performances des élèves en lecture et en mathématiques. Une récente étude a montré que, devant cette contrainte imposée par la loi - le « No Child Left Behind Act » – , les autorités scolaires ont tendance à augmenter le temps d’enseignement dans ces matières et à diminuer en proportion celui consacré à d’autres domaines d’apprentissage désormais relégués au bas de la liste des priorités tels l’histoire, l’éducation à la citoyenneté ainsi que les arts.Lire la suite