Quand l’enseignement de l’histoire n’aime pas la vérité

Récemment, le président de la République serbe de Bosnie, Milorad Dodik, s’est engagé à ce que les manuels scolaires d’histoire des écoliers serbes de Bosnie n’entendent plus parler du massacre de Srebrenica ni du siège de Sarajevo. « Les enfants n’apprendront pas que les Serbes ont commis un génocide, parce que ce n’est pas vrai », d’affirmer Blic, le quotidien serbe de Belgrade.

Pareille négation des faits n’est pas un fait nouveau. Les auteurs et leurs descendants de génocides et autres crimes contre l’humanité préfèrent en général maquiller la vérité et exacerber le nationalisme de leurs semblables. Les exemples d’instrumentalisation de l’histoire sont passablement nombreux.

À lire :

«Le génocide de Srebrenica ne figurera plus dans les manuels scolaires serbes de Bosnie ». In : https://www.letemps.ch/opinions/2017/06/07/genocide-srebrenica-ne-figurera-plus-manuels-scolaires-serbes-bosnie

« Bosnie. Le siège de Sarajevo retiré des manuels scolaires ». http://www.ouest-france.fr/education/serbie-le-siege-de-sarajevo-retire-des-manuels-scolaires-5043236

« Déclaration relative aux récents événements en République fédérale de Yougoslavie et en Serbie ». (adoptée lors de la 20e session de la Conférence permanente des Ministres de l'Education du Conseil de l'Europe, Cracovie, Pologne, 15-17 octobre 2000. https://rm.coe.int/16806653c5

Balkanologie. « [ il faut faire une place importante au rôle des manuels scolaires comme instruments fondamentaux de socialisation nationaliste.[…] ». (https://balkanologie.revues.org/206). 

ILLUSTRATION, VOIR : https://www.bluewin.ch/fr/infos/international/2017/6/6/le-siege-de-sarajevo-par-les-serbes-retire-des-man.html