C'est ce que nous apprend une étude réalisée par des chercheurs canadiens. Les résultats de cette recherche indiquent que les personnes ayant reçu des fessées ont entre 2 % et 7 % de chances supplémentaires de présenter des pathologies mentales une fois adultes.
« Le phénomène de la violence à l’école en Afrique est de moins en moins occulté. De plus en plus les décideurs s’en préoccupent. Les ONG et les chercheurs commencent à porter un intérêt particulier sur la question. Bien qu’embryonnaire, la production de données connaît quelques avancées.
L'Observatoire international de la violence à l'école est une organisation non gouvernementale qui vise, entre autres, le rassemblement, l’encouragement et la dissémination des études scientifiques pluridisciplinaires du phénomène de la violence en milieu scolaire : http://www.ijvs.org/
Selon le CRIN (Child Rights Information Network), un nombre croissant d'États criminalisent davantage d'enfants et à des âges plus jeunes. L'organisation suggère de séparer la notion de responsabilité pénale de celle de la criminalisation qui entraîne les enfants dans une spirale de nouvelles infractions et une délinquance de plus en plus violente qui persiste souvent à l'âge adulte.
Depuis qu'il a été condamné, le 17 février, à 1 000 euros d'amende avec sursis pour avoir giflé un adolescent de son village qui escaladait un grillage, Maurice Boisart, 63 ans, maire de Cousolre (Nord), a reçu plus de mille cinq cents messages de soutien.
Le « Rapport de mission sur les violences en milieu scolaire, les sanctions et la place de la famille » commandé par le ministre français de l’Éducation nationale propose une trentaine de recommandations et préconise quatre pistes pour lutter contre la violence.
Le ministère français des Solidarités et de la Cohésion sociale a présenté une charte officielle sur l'utilisation de l'image des enfants dans les médias. « Le texte rappelle l'ensemble des droits de l'enfant et définit les engagements des médias en matière de protection. Il spécifie également les actions à mettre en œuvre pour son application.
Le 7 février 2012 la Presse canadienne faisait état d'une analyse des études portant sur le châtiment corporel, selon laquelle : « Les enfants qui subissent des châtiments corporels ont tendance à être plus agressifs envers leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs amis et, plus tard, leur conjoint. »
Le harcèlement et l'intimidation au moyen des technologies de l'information et des communications ne cesse d'inquiéter. Ces « lynchages » virtuels produisent des effets bien réels : peur, angoisse, troubles de la personnalité, voire suicides chez les plus fragiles. Les avancées prometteuses des TIC en éducation ont donc leur triste revers de médaille.