« [
] lenseignement supérieur ne devra pas être considéré comme un produit de type bananes ou voitures.»
Ces propos ont été tenus par Stamenka Uvalic-Trumbic de la Division de lenseignement supérieur à lUNESCO, citant le Sous-directeur général pour léducation de la même organisation, John Daniel. LUnesco intervenait lors du premier Forum mondial sur le commerce des services éducatifs, qui se tenait à Washington en mai dernier.
Selon Madame Uvalic-Trumbic, la tendance à commercialiser ce qui est considéré à ce jour comme des biens publics éducation, culture et information met en danger les mécanismes actuels de contrôle dans ces domaines et appelle à de nouvelles approches en vue de protéger les droits de la personne. À moins que de nouvelles règles voient le jour, les pauvres nauront pas accès aux avantages de la mondialisation, de conclure la représentante de lUnesco.
Illustration : Dessin, tiré du site Presse Océan.fr
Références
En français : http://www.unesco.org/education/news_fr/240502_oecd_us.shtml
En anglais Higher education for sale: http://www.unesco.org/education/index.shtml
Daprès lInternationale de léducation, on peut aussi se demander quel sera limpact de la libéralisation du commerce international de léducation sur la qualité et loffre des services déducation dans les pays en développement. Étant donné lampleur des disparités existantes, nous dit lOrganisation, lidée de placer les systèmes nationaux déducation en situation de concurrence néquivaut-elle pas à livrer pieds et poings liés ceux des pays les plus faibles à quelques grandes entreprises transnationales ?
In : «LOMC et le cycle du millénaire : les enjeux pour léducation publique».
En ligne : http://www.ei-ie.org/main/french/index.html
English; Español.
Voir aussi : «La commercialisation de l'éducation publique : Un cheval de Troie menaçant ?»
En ligne : http://www.acelf.ca/revue/XXIX-2/articles/03-Hache.html