L’EIP en réseau

Fort heureusement, le président pakistanais n’est pas le seul à penser que les Talibans qui ont grièvement blessé la jeune adolescente Malala Yousafzai niaient dans la plus extrême des violences le droit universel des filles à l’éducation.

Encore une fois, les obscurantistes s’en sont pris de la plus lâche des façons à ce droit de la personne qui figure au premier rang des plus forts symboles du monde civilisé.

Rien n’excuse une si grande intolérance barbare à l’égard de la vie, mais aussi à l’endroit de toutes les Malala du monde, dont le seul tort est de vouloir vivre libre et s’affranchir par le savoir.

Dès l’âge de onze ans, cette jeune fille dénonçait déjà sur un blogue de la BBC les violences commises par les fondamentalistes qui sévissaient dans sa région. Sa force de caractère en faisait une cible privilégiée pour les aficionados de l’intimidation et de la terreur.

Celle que l’on surnomme désormais la « Rosa Parks du Pakistan, cette Afro-Étasunienne, qui avait refusé, dans les années cinquante, de céder sa place à un Blanc dans un autobus des transports publics de Montgomery, en Alabama, est devenue une icône de la résistance pacifique portant la voix de toutes ces femmes de par le monde victimes de répression et de violences abjectes.

Souhaitons avec force que la voix de cette enfant se fasse entendre partout pour que l’égalité en droit puisse triompher d'une violence qui nie le droit même d'exister.

Illustration tirée du site : International Socialist Organization http://socialistworker.org/2012/10/15/she-refused-remain-silent