Dans un mémoire soutenu récemment à l'Université de Montréal, l'auteure fait état des ressources mobilisées par cinq enseignantes québécoises et cinq enseignantes roumaines devant la violence scolaire, et de leur capacité à être "résilientes", c'est à dire à rebondir après le choc émotionnel. Cette étude interroge aussi l’influence des différences culturelles sur la perception et la réaction des professionnelles de l'éducation face aux violences.
L'ouvrage s'attarde également à quoi les enseignantes attribuent les violences : celles-ci placent les facteurs familiaux et socio-environnementaux à la base des comportements violents des élèves. Les médias occupent aussi une place de choix, notamment leurs émissions et jeux qui, selon elles, "propagent la violence comme moyen privilégié de résoudre des problèmes".
Dobrica, Viorica (2010). « Analyse des ressources de développement de la résilience éducationnelle devant la violence scolaire chez des enseignants québécois et roumains » https://papyrus.bib.umontreal.ca/jspui/bitstream/1866/4527/2/Dobrica_Viorica_memoire_2010.pdf
Illustration tirée du site publiciblog