Rapport de l'atelier de production multimédia

Table des matières | 1| 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8

Introduction

 

L'EIP a tenu son premier atelier de production multimédia à Conakry, du 18 au 22 octobre 1999, sous les auspices de la Fondation du Devenir, du Réseau Anaïs et de l'Organisation internationale de la Francophonie.

 

Les travaux réalisés avaient pour objet de former les membres des sections nationales africaines de l'EIP (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Sénégal) à une démarche de conception, de production, de diffusion et d'évaluation de contenus pédagogiques relatifs à l'éducation aux droits de l'homme et à la paix par le truchement des technologies de l'information et de la communication (voir les objectifs spécifiques).

 

 

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L'organisation de la session

L'organisation de la session, qui a commencé dès le mois de mai, comportait diverses étapes qui peuvent se résumer ainsi:

1. 1) collecte de données et traitement de contenus d'information en vue de constituer un corpus relatif à l'éducation aux droits de l'homme et à la paix en Afrique;
2. 2) élaboration d'un questionnaire (en annexe) visant à préciser le plus possible le niveau de maîtrise des participants en ce qui a trait à l'utilisation des TIC et les matériels qu'ils jugent pertinent de faire connaître en matière d'éducation aux droits de l'homme;
3. 3) constitution d'un inventaire des ressources sur le WEB en matière de multimédia
4. 4) constitution d'un inventaire des ressources sur le WEB en matière d'éducation aux droits de l'homme et à la paix,
5. 5) construction de la plate-forme multimédia, voir site de l'EIP;
6. 6) constitution d'un inventaire des productions de l'EIP et du CIFEDHOP, analyse du contenu et classement en catégories: pédagogique, socio-politique et juridique;
7. 7) identification des principales compétences à développer eu égard a) aux réponses au questionnaire; b) aux compétences attendues en matière de TIC et de contenus DH;
8. 8) préparation du plan de formation
9. 9) production d'un document pour l'atelier d'analyse de problématiques (ci joint.
   

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Structure, démarche et dispositif pédagogiques

La structure de la session de formation était composée de deux volets complémentaires: le premier touchait les aspects purement techniques qui doivent être maîtrisés pour faire une page web; le second concernait la production de contenus relatifs à l'éducation aux droits de l'homme et à la paix. Le programme de la semaine a été conçu avec le souci d'assurer une synergie entre ces deux volets de la formation.

 

La démarche proposée plaçait les participants et les participantes au coeur du processus de formation qui a commencé avec un atelier de production multimédia. Cette démarche s'inspire, notamment, des stratégies de communication participative pour le développement, "qui permettent d'actualiser des modèles interactifs de communication éducative, tout en étant adaptés aux différents contextes d'intervention". Voir à ce sujet "Communication pour le développement et transfert des connaissances: au-delà des pratiques émetteur-récepteur".

 

Le dispositif prévu devait permettre aux participants et aux participantes d'avoir accès via l'Internet (pendant et après la formation), à un ensemble de contenus relatifs à l'éducation aux droits de l'homme et à la paix, en vue de produire à leur tour des contenus pédagogiques. Ce dispositif comprenait:

• le site de l'EIP qui contient de nombreux liens vers d'autres sites et met en ligne la plupart de publications de l'EIP et du CIFEDHOP;
• les dispositions prises -par l'entremise de la Fondation du Devenir et du réseau Anaïs- pour assurer une accessibilité à un ordinateur branché sur l'Internet aux participants de retour chez eux;
• et l'accès pendant toute la semaine au "Cyberspace Mirinet".

 

L'équipe de formateurs était composée des personnes-ressources de la Cellule de Proximité d'ISOC-GN, pour la partie technique de la formation et de Jean Hénaire, Véronique Truchot et Monique Prindezis de l'EIP, pour la partie production de contenus relatifs aux droits de l'homme et à la paix.

 

Peinture de Mr Kabré sur le phénomène des TIC en Afrique. (Crédit : RFI)