Le cas de la Côte d’Ivoire

Par Abdoulaye Doro SOW, correspondant de l'EIP en Mauritanie Enseignant chercheur en sciences sociales, Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels, CIDC, Université de Nouakchott.

La contestation du verdict des élections lors des dernières élections présidentielles en Côte d’Ivoire est le point de départ d’une crise électorale où l’on verra toutes les formes de manifestations de violations des droits de l’homme.

L'élection présidentielle ivoirienne de 2010 s'est déroulée les 31 octobre et 28 novembre 2010. Le scrutin visait à désigner, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, le président de la République de Côte d'Ivoire pour un mandat de cinq ans. Elle s'est déroulée sur toute l'étendue du territoire ivoirien ainsi que dans dix-neuf autres pays où résidaient des citoyens ivoiriens.

Considérée comme la première élection libre depuis l'indépendance du pays en 1960, elle voit s'opposer au second tour le président sortant Laurent Gbagbo (FPI) et Alassane Ouattara (RDR). Les deux candidats revendiquent chacun la victoire, ce qui entraîne une crise politique de plusieurs mois. Laurent Gbagbo, pressé de reconnaître sa défaite par la communauté internationale, est finalement arrêté le 11 avril 2011 et Alassane Ouattara proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel le mois suivant.

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