Le cas du Sénégal

Étude de cas par Abdoulaye Doro SOW, correspondant de l'EIP en Mauritanie Enseignant chercheur en sciences sociales Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels, CIDC, Université de Nouakchott

La question de la recevabilité de la candidature d’Abdoulaye WADE et la partialité de la CENI ont constitué lors des dernières élections présidentielles, la véritable raison des crispations politiques.

Élection présidentielle sénégalaise de 2012

L'élection présidentielle sénégalaise de 2012, la dixième depuis l'indépendance du pays, doit permettre d'élire le président de la République du Sénégal pour un mandat de sept ans. Le 26 février 2012, les 5,3 millions de citoyens inscrits sur les listes électorales sont appelés aux urnes. Le président sortant, Abdoulaye Wade, âgé de 85 ans, est candidat pour un troisième mandat.

Modalités

Le président de la République du Sénégal est élu pour un mandat de sept ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Chaque candidat doit être investi par un « parti politique légalement constitué » ou par une une liste d’électeurs d'au moins 10 000 inscrits domiciliés dans six régions à raison de 500 au moins par région ». La Commission électorale nationale autonome (CENA) est chargée d'organiser et de superviser les élections.

Contexte

Les dernières élections municipales et régionales ont été favorables à l'opposition. La réforme constitutionnelle portée par le Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à réformer le processus électoral a échoué et de violentes manifestations ont eu lieu en juin 20112.

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