Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Certains pays s’abstinrent cependant dont l’Arabie saoudite (ce pays conteste l’égalité homme-femme) et l‘Afrique du Sud (pays de l’apartheid).
Cette Déclaration se veut l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives.
Même si la défense et la promotion des droits pour tous a connu d’indéniables progrès au fil du temps, la partie est loin d’être gagnée. En effet, force est de constater que la montée en puissance de l’intolérance, de la xénohobie et du nationalisme rampant – sans compter la persistence de dictatures sanglantes – constituent un cocktail explosif dont une grande partie de l’humanité fait les frais, sans compter l’émergence des menaces aux droits humains au sein même des démocraties dont les soubresauts n’ont rien de rassurant.
La volonté ferme, sans comprommissions, d’affirmer la préséance des droits de l’homme dans tout énoncé de politique à tous les niveaux de gouvernance demeure la seule garantie de protection du citoyen et de ses enfants.
Illustration tirée du site : cudm.net/journee-internationale-droits-de-lhomme/