Le Conseil de l’Europe (CdE) reproche à la France de ne pas interdire clairement toutes les formes de châtiments corporels contre les enfants. Si les violences graves sont interdites, une « incertitude subsiste quant à l’existence d’un droit de correction reconnu par la justice française », souligne le Comité européen des droits sociaux de l’organisation pan européenne. Le droit français autorise un « droit de correction » des enfants au sein des familles alors même que le pays a signé la Charte européenne des droits sociaux.
En Europe, 27 des 47 États membres du CdE ont adopté une législation contre les violences punitives faite aux enfants (c’est la Suède qui légiféra la première en ce sens, dès 1979). Et dans le monde, seuls 44 pays ont officiellement interdit les châtiments corporels.
« Je ne suis pas opposée aux punitions, estime la psychanalyste Caroline Eliacheff. Mais l’atteinte corporelle est humiliante. Elle blesse. Il faut exercer une autorité qui ne soit pas un dressage. »
Le Monde. « La fessée a-t-elle une valeur éducative? » http://www.lemonde.fr/famille-vie-privee/article/2015/03/03/la-fessee-a-t-elle-une-valeur-educative_4586599_1654468.html
Également : « Autorisé en France, fesser un enfant est interdit dans 44 pays ». http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/03/03/autorisee-en-france-la-fessee-est-interdite-dans-44-pays_4586431_4355770.html
Pour un tableau complet de la situation dans le monde, consulter : Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children. http://www.endcorporalpunishment.org/pages/progress/global.html
Illustration tirée du site : www.clubdiscussion.fr/2014/10/vendredi-7-novembre-2014-questions.html