Le rapport du Conseil International des ONG sur la Violence contre les Enfants décrit les violations fondées sur la tradition, la culture, la religion ou la superstition. Celles-ci sont « perpétrées et ouvertement tolérées par les parents de l'enfant et les adultes important au sein de sa communauté. En effet, ces pratiques bénéficient souvent d'un soutien majoritaire au sein de communautés, voire d’États entiers. [...]
De nombreuses pratiques parmi celles identifiées impliquent une discrimination flagrante et illégale contre des groupes d'enfants, y compris la discrimination entre les sexes, et en particulier la discrimination contre les enfants handicapés. Certaines sont basées sur la tradition et/ou la superstition, certaines sur des croyances religieuses, d'autres sur de fausses informations ou croyances quant au développement de l'enfant et à la santé. Beaucoup impliquent uneextrême violence physique et une douleur entrainant, parfois intentionnellement, la mort ou des blessures graves. D'autres impliquent une violence psychologique. Toutes sont une atteinte à la dignité humaine de l'enfant et violent des normes internationales relatives aux droits de l’Homme universellement reconnues. [...]
Les pratiques traditionnelles ou culturelles nocives préoccupent l'Organisation des Nations Unies depuis son origine, et ont d'abord été soulignées dans une résolution de l'Assemblée générale datant d’il y a plus de 50 ans. La Commission des Droits de l'Homme, créée en 1946, a adopté sa première résolution sur « les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants en 1984. Un Rapporteur Spécial sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des fillettes a été nommé en 1988.
Source : http://www.crin.org/resources/infodetail.asp?id=30095
Télécharger le rapport en format PDF http://www.crin.org/docs/La_violation_des_droits_de_l’enfant.pdf