Au début de janvier de cette année, nous rapportions la nouvelle selon laquelle la fessée était désormais interdite en France. En fait, il n’en est rien! En effet, le Conseil constitutionnel a invalidé l’article 222 du projet de loi égalité et citoyenneté qui interdisait aux parents le recours aux violences corporelles à l’endroit des enfants.
L'interdiction et l'élimination des châtiments corporels des enfants demeurent une préoccupation dans plusieurs parties du monde. Bien que 46 États aient interdit tout châtiment corporel des enfants et qu’au moins 50 autres États se soient engagés à l'interdire, il reste néanmoins beaucoup de progrès à faire.
Initiative mondiale pour mettre fin à tous les châtiments corporels des enfants (Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children) a récemment annoncé le lancement de son nouveau site qui fournit des informations mises à jour sur les progrès réalisés pour mettre fin aux châtiments corporels des enfants, « des guides sur le p
Le Conseil de l’Europe (CdE) reproche à la France de ne pas interdire clairement toutes les formes de châtiments corporels contre les enfants. Si les violences graves sont interdites, une « incertitude subsiste quant à l’existence d’un droit de correction reconnu par la justice française », souligne le Comité européen des droits sociaux de l’organisation pan européenne.
L’Association médicale canadienne (AMC) en appelle à la suppression de l’article 43 du Code criminel selon lequel « tout instituteur, père ou mère […] est fondé à employer la force pour corriger un élève ou un enfant, selon le cas, confié à ses soins, pourvu que la force ne dépasse pas la mesure raisonnable dans les circo
Ce récent rapport de Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children se veut une contribution avertie à une mouvement mondial de lutte contre la violence faite aux enfants.
L'association espagnole ANAR (Ayuda a Niños y Adolescentes en Riesgo), qui aide les enfants victimes de maltraitance a récemment lancé une campagne de sensibilisation dans laquelle les contenus ne sont visibles que par les enfants de moins de 10 ans.
Un rapport alternatif des ONG suisses à l'occasion de l'Examen périodique universel 2012 indique que « Le Tribunal fédéral a déclaré nombres d’actes de violence comme incompatibles avec les droits de l’enfant, mais cette jurisprudence reste quasiment inconnue du grand public et elle n’exclut par ailleurs pas de manière conséquente les châtiments corporels comme
Le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC) croit qu’il est temps d’éliminer du Code criminel l’article 43 permettant le châtiment corporel pour les enfants, relate le quotidien Le Devoir. Cet article stipule que « Tout instituteur, père ou mère, ou toute personne qui remplace le père ou la mère, est fondé à employer la force p