L’EIP en réseau

Des milliers d’’étudiantes se sont mobilisés pour réclamer la gratuité des études et un recul du gouvernement sur son projet de transformer les bourses universitaires en prêts.

« Dans une déclaration commune publiée [le 28 novembre 2014] à Marrakech au Forum de l’Education du Forum mondial des droits de l’Homme, plus de 30 organisations africaines et internationales de la société civile ont exprimé leurs fortes inquiétudes quant à l’accent mis dans un rapport récent sur la participation du secteur privé dans l’éduca

Le Burkina Faso; suite a nos multiples réactions a décidé de la stratégie du continium qui consiste à inscrire tous les enfants ayant été au certificat d'étude. Nous nous sommes rendus compte de la duperie car cette décision n'est pas précédée de recrutement d'enseignants et de construction d'infrastructures; c'est du dilatoire et beaucoup d'élèves sont sans perspective. Le libre cours à la marchandisation est en route.

Depuis la dictature d’Augusto Pinochet, rappelle-t-on, l’éducation a été privatisée. « Les étudiants doivent s’endetter sur dix ou quinze ans, parfois plus, pour pouvoir obtenir un diplôme. Un graal qui n’est pourtant pas toujours si légitime que ça.

Dans un ouvrage publié en 2012 par Institut international de planification de l'éducation (IIPE) - UNESCO, le Pr Jandhyala B.G. Tilak, propose une analyse détaillée de la marchandisation de l'enseignement supérieur dans le cadre de  l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS). 

Le 25 novembre dernier, des milliers de lycéens, travailleurs précaires, enseignants et syndicalistes ont manifesté samedi à Rome et dans plusieurs villes italiennes "contre la destruction de l'école publique", rapporte l'agence France-Presse.

Les menaces de marchandisation de l’école sont bien réelles et, partant, la mainmise du néolibéralisme sur la res publica. Mais la lutte à mener face à cette tendance ne doit pas être confondu avec un certaine posture réactionnaire qui refuse que l'École évolue avec son temps et s'inscrive au sein des grands défis contemporains de l'humanité.

Les autorités de l'université Carleton, au Canada, marchent sur des oeufs après avoir accepté un don de 15 millions de dollars d'un riche homme d'affaires.

Les barons de la performance magnifient la compétitivité, véritable manifeste d’un darwinisme socio scolaire gagnant toujours plus de terrain auprès des décideurs inféodés aux lois du marché.

« Sous le couvert de donner plus d’autonomie et de pouvoir aux dirigeants d’établissements scolaires, le gouvernement britannique de coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates est en train de poursuivre le travail entamé par son prédécesseur travailliste : la privatisation marchande de l’enseignement. »