En vue du rapport général des activités de l’EIP internationale, vous êtes invités à répondre aux questions suivantes afin de faire une synthèse des travaux que vous avez réalisés durant l’année 2012.
Ne répondez qu’aux questions qui mentionnent les activités que vous avez développées et précisez si ces dernières ont été réalisées avec d’autres ONG locales et/ou nationales/régionales (mentionnez leurs noms). Vous pouvez bien sûr en ajouter d’autres, notamment lorsque vous participez au nom de l’EIP à des colloques nationaux, régionaux ou internationaux (à titre d’exemple).
Ciquez ici pour accéder aux archives du site de l'EIP-Burkina-Faso
L’année 2012/2013 aura été pour le Burkina Faso une année de toutes les grandes contradictions. En effet, au plan économique et social les couches les plus marginalisées vivent dans une misère croissante qui fait croire que l’insouciance devant le pire cas des autres nourrit les autorités du pays. Au plan éducatif, depuis les élèves et les étudiants en passant les parents d’élèves et les enseignants, des bruits sourds s’élèvent de toutes les contrées pour décrier les cas d’injustice (affectations arbitraires, non paiement des droits dus aux enseignants etc.), de mal-gouvernance (beaucoup de classes et ou d’écoles sans enseignants en ville comme en campagne quand au même moment il y a une surpopulation d’enseignants bien portants dans les bureaux, des milliers de recrutement de policiers et de gendarmes), de corruption (des écoles construites sur papier sont réceptionnées et au même moment, on compte des centaines d’écoles sous paillotte si ce n’est pas sous les arbres). Autant dire que le système éducatif se vaccine pour ne pas être sensibles aux fléaux les plus abjectes que tout pays civilisé se fera le devoir de refuser.
C’est dans cette ambiance que l’EIP/Burkina devait conduire les activités programmées au cours de cette année dans les 45 provinces que comptent le pays pour la promotion des droits humains et de la paix à travers les Universités, les établissements scolaires, les écoles professionnelles, et les structures d’éducation non formelle.
Au regard de la modicité des moyens, le bureau national a invité chacune des sous sections à prendre des initiatives dans le sens de l’inventaire des besoins de formation, des défis du terrain et de la mobilisation sociale dans la perspective d’orienter les militants vers une meilleure connaissance des droits. A ce sujet, beaucoup de structures se sont acquittées de leurs missions et c’est le lieu de les féliciter pour leurs efforts renouvelés.
À venir
L’Association Mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP-Bénin) en partenariat avec le Réseau Ouest africain pour l’Edification de la Paix (WANEP-Bénin) au contact de la réalité des postes de police et brigades de gendarmeries.
Lire le compte rendu de visite des postes de police en Format PDF
Ciquez ici pour accéder aux archives du site de l'EIP-Cameroun
UPR-Info, une organisation de promotion de droits humains basé à Genève organise des réunions entre les représentations des états et les organisations de la société civile afin de discuter de la situation des droits humains dans les états qui passent leur Examen Périodique Universel dans sa 16éme session, programmée du 22 avril au 3 mai 2013. Le 1er mai 2013, le Cameroun passe devant le Conseil des Droits de l’Homme qui analysera ses rapports sur la mise en oeuvre des droits de l’homme. Des organisations de la société civile(OSC) camerounaise, dont l'EIP-Cameroun, ont été invitées à faire des déclarations lors de la pré-session de l’EPU sur le Cameroun qui a eu lieu le 26 mars 2013.
L’EIP-Cameroun a organisé au cours de l’année 2012, en collaboration avec les associations membres du Réseau Equitas Cameroun des Educateurs aux Droits Humains (RECEDH) et du Réseau Camerounais des Organisations de Droits de l’Homme (RECODH), deux dialogues sur l’EPU portant sur une appropriation de ce mécanisme assez mal connu de la société civile et sur le suivi des recommandations faites au Cameroun concernant les droits de la femme.
L'EIP-Cameroun a par aillieurs soumis un rapport / une contribution écrite en octobre 2012 a l’Examen Périodique Universel (session de mai 2013.)
Lire la déclaration et les recommandations de l'EIP-Cameroun
Archives du site de l'EIP-Colombie
Le 3e Congrès International de l'éducation a concentré sa discussion sur les notions de formation des citoyens qui coexistent aujourd'hui en Colombie, et sur le type de citoyen souhaite former en tant que sujets social, moral, politique. Le troisième Congrès international de l'éducation Abrapalabra qui a eu lieu dans le Centre des congrès Alfonso López Pumarejo, dans la ville de Ibagué du 25 au 27 septembre, a ouvert des espaces pour enseignants, des directeurs, chercheurs, professionnels de l'éducation, et le grand public intéressé dans cette thématique, pour partager leurs expériences, enquêtes et de connaissances autour de la relation entre l'éducation et de formation citoyenne. Le Congrès est une initiative de la Fondation Abrapalabra qui a bénéficié de l'appui du Secrétariat de l'éducation municipal d'Ibagué et départemental de Tolima.
La secrétaire générale de l'EIP, Monique Prindezis était l'une des invitées.
En savoir plus : fundacionabrapalabra.org/cie/
Ciquez ici pour accéder aux archives du site de l'EIP-Côte d'Ivoire
Le passé récent de la Côte d'Ivoire a été marqué par des crises qui ont fragilisé le tissu social avec comme corollaire la dégradation des valeurs sociales et l'affaiblissement de l'autorité de l'Etat.
L'école dont l'une des vocations est de cultiver et promouvoir la Paix et le respect des droits humains a également été à de nombreuses occasions le théâtre de violence et de promotion des violations de la dignité humaine.
Pour apporter des solutions éducatives à cet état de fait, le gouvernement ivoirien s'est engagé à mettre en œuvre le Programme Mondial en faveur de l'Education aux Droits de l'Homme (PMEDH) élaboré par l'Organisation des Nations Unies dont l'aboutissement est la création d'une discipline spécifque dénommée Education aux Droits de l'Homme et à la Citoyenneté (EDHC) à travers le décret n°2012-884du 12 septembre 2012.
L'Ecole, Instrument de la Paix Côte d'Ivoire (EIP-CI), section de l'Association Mondiale pour l'école Instrument de Paix a été associée à ce projet majeur du Ministère de l'Education Nationale.
En effet, elle a participé aux différentes étapes de sa mise en œuvre notamment à l'élaboration du cadre de référence conceptuel de la nouvelle discipline, à l'élaboration des programmes des différents ordres d'enseignement et à leur pré-validation.
A travers la production du présent « guide de l'éducation aux droits de l'homme », EIP-CI voudrait contribuer à coté du Ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement Technique à la promotion des droits humains et de la Paix en milieu scolaire.
Télécharger le Guide en format PDF
Formation des enseignants à l'utilisation du guide de l’éducation aux droits de l’homme
Le rapport d'activités de l'EIP-Côte d'Ivoire pour l'année 2013 peut être téléchargé en cliquant sur ce lien
Du 12 au 14 novembre 2013, s’est tenue au Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres (CAMPC) une formation des enseignants d’EDHC (Education aux Droits de l’Homme et à la Citoyenneté) et des responsables et personnel de l’administration scolaire des lycées moderne angré, Jean Piaget, des jeunes filles de Yopougon, du collège William Ponty, Collège Jean Piaget en droits de l’homme et à l’utilisation du guide de l’éducation aux droits de l’homme. Plus d’une trentaine de participants étaient présents à cette formation qui a débuté par la présentation officielle du guide de l’éducation aux droits de l’homme.
Contenus de la formation incluant le descriptif des ateliers et les corrigés
Guide de l’éducation aux droits de l’homme
Trois principaux thèmes ont été développés lors de cette formation qui s’est déroulée sur trois jours.
Des experts de différentes structures du réseau d’expert de EIP-CI : ONG locales, Direction de la Pédagogie et de la Formation Continue du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignant Technique, du National Democratic Institut, du BICE et d’EIP-CI se sont succédés pour développer des thèmes portant sur les généralités en matière de droits de l’homme, l’éducation aux droits de l’Homme, la démocratie, la tolérance, la diversité et la cohésion sociale, les fiches pratiques de leçons d’Education aux Droits de l’Homme et à la Citoyenneté et les stratégies d’action.
Télécharger le programme détaillé au format PDF
Cliquer sur les thèmes pour plus de détails
Thème 1 : Généralités sur les droits de l’homme
Sous thème 1 : Définition, principes et caractères des DH
Sous thème 2 : Contenu des droits de l’homme
Sous thème 3 : Arsenal de protection des DH
Thème 2 : Education aux droits de l’homme / Démocratie / tolérance, Diversité et cohésion sociale
Sous thème 1 : Table ronde EDH (PMEDH / EDH en Côte d’Ivoire / EDH-C)
Sous thème 2 : table ronde Démocratie et participation
Sous thème 3 : Tolérance, diversité, cohésion sociale
Thème 3 : Fiches pratiques / stratégies d’action
Sous-thème 1 : Explication d’une fiche de leçon
Sous thème 2 : Table ronde Stratégies d’action pour l’Education aux Droits de l’Homme dans les écoles
Ateliers thème 3 sur les stratégies d’action :
Sous thème 1 : définition, principes et caractères des droits de l’homme par M. Eric SEMIEN, Président de l’ONG APDH
Il a défini les droits de l’homme comme un ensemble de garanties minimales qui permettent à l’homme de vivre et de bien vivre, de mener une vie digne et pas bafouée.
Il a souligné que l’éducation aux droits de l’homme est une éducation aux valeurs, c’est une transmission de valeurs de génération en génération. Ce qui est moral pour nous n’est pas forcement moral pour les autres.
Il a ensuite échangé avec les participants sur les principes et caractères des droits de l’homme.
Sous thème 2 : contenu des droits de l’homme par M. Eric SEMIEN, Président de l’ONG APDH
Il a décrit le processus de création d’un droit de l’homme et expliqué les différents types d’instruments et l’intérêt de leur usage. Des exemples ont été pris au niveau national avec la constitution ivoirienne, sur plan régional avec la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et sur le plan mondial avec la convention des droits de l’homme.
Ainsi pourra-t-il dire pour qu’un droit existe il faut qu’il soit prévu par un instrument.
Sous thème 3 : arsenal de protection des droits de l’homme par Mlle Gisèle SOHO, secrétaire générale de EIP-CI
Selon elle, la protection des droits de l’homme est normative et institutionnelle. Elle a expliqué d’une part les textes consacrant les droits de l’homme et la procédure pour saisir une institution en vue de défendre un droit de l’homme bafoué.
Télécharger la présentation PowerPoint
Atelier thème 1 : Jeu des positions
Prérequis : aucun
Durée total : 45 minutes (jeu des positions) et 15 minutes pour la présentation de l’élaboration du DIDH
Matériel nécessaire :
Introduction : Introduire le jeu comme la première étape pour appréhender les bases des droits fondamentaux
Définition :
Droit positif = droit en vigueur tel que reconnu par le droit international et national, dans les instruments juridiques internationaux et dans les constitutions/lois nationales.
Danger : Veillez à ce que les participants ne se sentent pas piégés, mais bien expliquer que le changement de règle indique le passage déterminant entre la confrontation d'opinions et la description du droit en vigueur, à partir duquel des situations peuvent être qualifiées de violations des droits de l’homme.
Bien insister sur le « selon vous ; à votre avis… » faisant référence à l’avis personnel de chacun
Conclusion : Quand on travaille sur une question de DH, il est primordial de savoir si l'on se base sur du droit en vigueur ou sur des valeurs. Le but est de présenter l’état actuel du DIDH.
Plan d’atelier : jeu des positions
Objectif pédagogique: Les P découvrent en se basant sur leurs opinions la différence entre une revendication basée sur des valeurs et une revendication basée sur du droit positif. A l'issue de cet atelier, les P pourront distinguer et expliciter la spécificité d'une démarche basée sur des valeurs d'une démarche basée sur du droit positif.
Correctif Jeu des positions
Questions pour le jeu des positions :
1. Selon vous, est-ce que l'extrême pauvreté est une violation des droits de l'Homme? Réponse généralement des participants : plutôt OUI Eléments d’argumentation pour l’explication : - pas de texte contraignant condamnant un Etat laissant sa population dans une situation d’extrême pauvreté.
2. À votre avis, est-ce que ce type de publicité respecte les droits de la femme ? Réponse généralement des participants : plutôt NON Eléments d’argumentation pour l’explication : - pas de règles internationales qui fixent que le fait de se dénuder ne respecte pas les droits des femmes - question de subjectivité et d’interprétation
3. De votre point de vue, en permettant la parution d'une telle image, est-ce que la Suisse fait preuve de discrimination raciale? Réponse généralement des participants : plutôt OUI Eléments d’argumentation pour l’explication : - ONG défense DH et LICRA ont porté une plainte pénale. - Ministère public zurichois à classé la plainte pour atteinte à la norme anti-raciste avec l’argument que les étrangers en tant que groupe ne sont pas protégés par l'article 261bis du Code pénal. Il précise que la norme antiraciste ne s'applique qu'à la religion, la race et à l'ethnie. - Possibilité de faire recours au Tribunal fédéral
4. Selon vous, est-ce que condamner quelqu'un à mort, c'est respecter le droit à la vie ? Réponse généralement des participants : plutôt OUI Eléments d’argumentation pour l’explication : - interdiction de la peine de mort n’est pas universelle, mais seulement dans certains pays et régions car inscrite dans les textes fondamentaux de ces pays et régions. En Europe, la Convention Européenne des droits de l’Homme le prévoit et c’est une condition pour faire partie du Conseil de l’Europe. Afrique ? - Au niveau universel, seulement dans le Protocole additionnel à la Convention sur les droits civils et politiques. Pas adopté par tous les Etats, par ex. les Etats-Unis - mouvement international vers l’abolitionnisme, tendance actuelle mais pas encore accepté. Ex :actions de Amnesty International.
Sous thème 1 : Table ronde EDH (PMEDH / EDH en Côte d’Ivoire / EDH-C)
Du PMEDH à l’EDHC : l’aventure de l’éducation aux droits de l’homme en Côte d’Ivoire, Par M. KANE SOUMAILA, Direction de la Pédagogie et de la formation continue
Les activités qui ont abouti à la création de la discipline EDHC ont commencé depuis 2003. Et c’est à partir de 2006 que les premiers résultats ont été perceptibles.
Résultats de course :
• signature de l’arrêté 0075/MEN/DELC du 28 septembre 2009 qui interdit les punitions physiques et humiliantes ;
• Adoption du code de conduite ;
• L’enseignement effectif de l’EDHC ;
• L’édition des programmes de l’EDHC.
Toutefois il y a des défis tels que :
• la titularisation de professeurs de la discipline ;
• L’ouverture du concours des professeurs de l’EDHC ;
• la réaffirmation de la place de l’EDHC en tant que discipline mère de tous les projets tournants autour des droits de l’homme.
Thélécharger la présentation PowerPoint
Sous thème 2 : Démocratie et participation par Mme Dominique DIEUDONNE, représentant pays NDI et M. Eric SEMIEN, Président de l’ONG APDH
C’est la démocratie qui met en avant le peuple. C’est un système politique. Elle suppose la participation de tous. Appliquée à l’éducation, on peut citer en exemple qu’il faut un seuil de nombres d’élèves dans une classe pour que les élèves puissent mieux s’intégrer dans la société car en démocratie c’est l’intérêt général qui prime.
Sous thème 3 : Tolérance, diversité, cohésion sociale par Mme Mireille CRITIE, Directrice nationale du BICE
La cohésion sociale est l’ensemble des liens qui existent dans une société. Le citoyen doit arriver à vivre en parfaite harmonie avec l’autre en l’acceptant dans sa différence. L’autorité doit mettre en place une politique de cohésion sociale en menant des politiques non-discriminatoires. Il faut être responsable en tant que citoyen. Il y a deux types de responsabilités : la responsabilité active et passive. De ce fait, il est possible de demander aux élèves de mener un certain nombre d’activités pour développer la cohésion entre eux.
Comme contribution aux thèmes déjà développés, M. Léon KOUAME de l’APDH a présenté l’Habéas Corpus, principe fondamentale qui est de ne pas emprisonner sans jugement et la Magna Carta Libertatum 1215 (la grande charte des libertés d’Angleterre) garantit le droit à la liberté individuelle et limite l’arbitraire royal.
Facilitateur : BEUGRE Sylvain (EIP-CI)
Objectif pédagogique: Les P identifient et mémorisent les notions et termes spécifiques à la mise en oeuvre des droits fondamentaux en faisant des liens avec les concepts de valeur et droit positif abordés précédemment, expliquer les concepts de valeur et droit positif (manuels disponibles si besoin). A l'issue de cette séquence, chaque P pourra expliciter oralement, en reformulant selon sa perception, 3 des 4 termes sur lesquels il aura travaillé et de représenter une structure logique liant les termes retenus.
Consignes sous groupe 1:
1. Trouvez les définitions correspondantes aux termes listés ci-dessous (approx. 10 min).
2. En vous aidant des images qui vous ont été remises et d'une feuille de flip-chart, construisez un schéma représentant les liens (hiérarchiques, de dépendances, etc.) que peuvent avoir ces termes entre eux (approx. 15 min). Puis choisissez un ou une porte-parole qui présentera votre schéma durant 2 minutes. Durant la présentation, les 4 termes doivent être utilisés.
a. Système régional – b. Droit international public – c. Droit interne – d. Système universel .......
Système universel..............
Expression désignant l'ensemble des institutions internationales (organisations et procédures) regroupant l'ensemble des Etats du monde au sein de l'ONU et de ses agences.
.....Droit international public.......
Ensemble des normes juridiques applicables entre les Etats et les autres sujets de droit internationaux (organisations internationales ou supranationales).
.......Système régional ...............
Système de protection des droits de l'homme établi par un texte destiné à un groupe d'Etats d'une même région géographique, envers lequel les Etats peuvent s'engager à respecter les droits y figurant et établissant un organe de contrôle.
.......Droit interne ..................
Ensemble des textes normatifs adoptés par un Etat, uniquement applicables à l'intérieur de cet Etat.
Consignes sous groupe 2:
1. Trouvez les définitions correspondantes aux termes listés ci-dessous (approx. 10 min).
2. En vous aidant des images qui vous ont été remises et d'une feuille de flip-chart, construisez un schéma représentant les liens (hiérarchiques, de dépendances, etc.) que peuvent avoir ces termes entre eux (approx. 15 min). Puis choisissez un ou une porte-parole qui présentera votre schéma durant 2 minutes. Durant la présentation, les 4 termes doivent être utilisés.
a. Cour pénale internationale – b. Assemblée Générale – c. Conseil des Droits de l'Homme – d. Comité
......Assemblée Générale..............
Principal organe de délibérations des Nations Unies, composé de représentants de tous les Etats membres qui disposent chacun d'une voix. La Charte des Nations Unies lui attribue un large mandat. Cet organe est basé à New-York.
......Cour pénale internationale.........
Organe international permanent indépendant des Nations Unies. Son mandat est de juger les individus en statuant sur leur responsabilité pénale. Il n’est compétent que pour les crimes les plus graves: génocides, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
.......Conseil des Droits de l'Homme...
Principal organe des Nations Unies chargé des droits de l'homme. Cet organe est notamment chargé d'élaborer les textes internationaux concernant les droits de l'Homme qui pourront être adoptés par les Etats des Nations Unies à l'Assemblée Générale. Cet organe est basé à Genève.
.......Comité.............................
Organe de surveillance créé par une convention en vue d'examiner l'application de celle-ci. Il est chargé de l'examen soit de rapports, soit de plaintes. Il est composé d'experts internationaux indépendants nominés pour leur expertise et leur autorité morale.
Consignes sous groupe 3:
1. Trouvez les définitions correspondantes aux termes listés ci-dessous (approx. 10 min).
2. En vous aidant des images qui vous ont été remises et d'une feuille de flip-chart, construisez un schéma représentant les liens (hiérarchiques, de dépendances, etc.) que peuvent avoir ces termes entre eux (approx. 15 min). Puis choisissez un ou une porte-parole qui présentera votre schéma durant 2 minutes. Durant la présentation, les 4 termes doivent être utilisés.
a. Ratification – b. Jurisprudence – c. Clause de réserve – d. Signature
.......Clause de réserve...................
Texte déposé par un Etat au moment de la ratification d'un texte normatif international. Il a pour but de restreindre la portée du texte en réservant des exceptions à l'exercice d'un droit.
.........Signature...........................
Première étape de l'engagement d'un Etat vis-à-vis d'une convention. Par cet acte, l'Etat signifie sa volonté à terme d'appliquer le texte en question.
........Ratification...........................
Acte unilatéral d'un Etat signifiant qu'il est prêt à appliquer au niveau national le traité qu'il reconnait par cet acte. Cet engagement est généralement pris par le chef de l'Etat et constitue la dernière étape de l'engagement d'un Etat envers un traité.
........Jurisprudence ......................
Ensemble des décisions de justice qui interprètent la loi et/ou remplissent un vide juridique.
Consignes sous groupe 4:
1. Trouvez les définitions correspondantes aux termes listés ci-dessous (approx. 10 min).
2. En vous aidant des images qui vous ont été remises et d'une feuille de flip-chart, construisez un schéma représentant les liens (hiérarchiques, de dépendances, etc.) que peuvent avoir ces termes entre eux (approx. 15 min). Puis choisissez un ou une porte-parole qui présentera votre schéma durant 2 minutes. Durant la présentation, les 4 termes doivent être utilisés.
a. Convention (ou pacte, traité) – b. Titulaire – c. Protocole – d. Déclaration
.........Protocole.............................
Texte international de même nature que la convention. Il est destiné à compléter un texte en y rajoutant des droits et/ou des procédures. Les Etats peuvent s'engager envers ce texte séparément du texte principal ou postérieurement.
...Convention (ou pacte, traité)............
Texte normatif établi par des Etats et obligatoire pour les Etats qui se sont engagés à le respecter et à en assurer le plein exercice au profit des individus.
.........Titulaire...............................
Objet qui est habilité à tirer avantage d'un droit, à se prévaloir d'un droit
........Déclaration.......................
Texte solennel, non-normatif et sans caractère obligatoire pour les Etats qui le signe, recommandant l'acceptation de principes généraux ou constatant leur existence.
Sous-thème 1 : Explication d’une fiche de leçon par M. NIAMESSOU Benoît, Coordonnateur national de la discipline EDHC, DPFC
Le but de cette présentation est d’apprendre aux enseignants à faire leur fiche de leçon en s’inspirant du guide.
En effet, il faut se référer aux habiletés pour la mise en œuvre du programme. L’ensemble des enseignants présents ont participé en se servant d’un model de fiche de leçon du guide ; leçon étudiée : les droits de l’homme et l’épanouissement individuel et collectif. Cf. thème 1 du guide à la page 31.
Sous-thème 2 : Stratégie d’action / L’éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté en milieu scolaire par Mme HAÏDARA TENE Natogoma, Inspecteur Général de l’Education Nationale.
Depuis 2012, après un décret, l’EDHC devient la 13ème discipline de l’éducation nationale. Partant, Mme Haïdara a expliqué comment on pouvait inculquer les droits de l’homme à chaque niveau d’enseignement de la maternelle au secondaire et même au niveau des centres de formation concernant les enseignants. Toutes ces formations tienne compte de la capacité de l’apprenant ce qui implique des objectifs adaptés aux besoins de ceux-ci. Les droits exploités sont ceux qui cadrent avec la situation du pays.
Elle dira qu’il est important de bâtir des stratégies d’enseignement pour atteindre notre objectif par rapport au message que nous voulons faire véhiculer et comme stratégies : les travaux de groupe, les projets, les life skills (affirmation de soi).
Jeu des portes
Objectif général: Etre en mesure de savoir où s'adresser au niveau international en cas de violation des droits de l'homme
Objectifs pédagogiques:
Prérequis : connaître les termes juridiques de base; 6 principales conventions
internationales et être en mesure de les utiliser pour qualifier une violation des DH.
Durée total : 1h20 soit 15 min (mécanismes nationaux); 45 min (jeu des portes); 20 min (schéma mécanismes internationaux).
Matériel nécessaire :
-le corrigé
-les panneaux pour les portes (peuvent être des indicatifs sur des bancs)
-les cartons des portes (descriptifs des rôles)
- feuilles de flip-chart, marqueurs, Scotch
- schéma de l'ONU
Introduction : Introduire cet atelier comme une étape permettant d'avoir une vue
d'ensemble du système international et de savoir où s'adresser en cas de violation des DH.
Indication pour le déroulement: cet atelier se déroule en 3 parties à savoir mécanismes nationaux, jeu des portes, récapitulation avec le schéma des mécanismes internationaux. Les portes sont disposées de manière aléatoire dans la salle peuvent être disposées sur les murs de la salle). Déroulement de l'atelier en format PDF
Indication pour la correction du jeu des portes :
Les formateurs se départagent les rôles qui vont corriger pour le jeu des portes (pour les trois groupes d’ateliers).
Indices dans le texte de progression logique afin d'orienter le participant:
- qui suis-je? (victime ou représentant d'une instance) ; - qui je recherche?
- quels sont les droits violés ou visés?
- quels types de décisions sont rendues?
- indices: lieu de l'instance, évent. nationalité (mais danger), titre d'une convention.
Conclusion : Elle se fait sous la forme du schéma des Nations unies avec l'explication dans le détail de chaque catégorie.
Voir le corrigé et le descriptif des rôles
Rôles à découper (sans le nom de l'instance!!!) et à donner aux participants
NB : la plupart des personnages et faits sont réels.
A) ORGANES POLITIQUES
1. Conseil des droits de l'homme
Je suis GUY Alain Gauze, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies et autres organisations intergouvernementales à Genève. Avec les autres ambassadeurs et représentants des Etats auprès des Nations Unies, je participe à un organe où nous discutons, entre États, de tous les sujets concernant les droits de l’homme.
Nous faisons des recommandations aux Etats dont nous examinons la situation des Droits de l’homme et nous tenons des sessions spéciales sur des situations critiques et urgentes.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer (quels sont les entités habilitées à me rencontrer)? Dans quelle catégorie est l’organe dont je suis membre?
Je suis Roger Bouka OWOKO, Délégué de la Fédération Internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Avec nos ONG affiliées en Côte d’Ivoire, la LIDHO et le MIDH, nous cherchons à faire adopter une résolution qui : condamne les graves violations des droits de l'homme et du droit humanitaire en Côte d’Ivoire durant la crise post électorale.
Je cherche un organe politique formé d’autres États afin de convaincre un maximum d'entre eux de l'importance du soutien de cette résolution.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
2. Rapporteur spécial sur l'éducation
Je suis un jeune leader de l’association Droit des Elève, Côte d’ Ivoire (DECI). Je veux transmettre une protestation sur la situation de l’éducation dans mon pays, en particulier sur les grèves à répétition, l’Etat de dégradation avancée de certaines écoles et l’utilisation de la violence comme méthode d’apprentissage.
Je veux que les États soient informés de cela et qu’ils condamnent cette situation.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe?
Je suis Vernor Munoz Villalobos, professeur de droits civils à l'université latine du Costa Rica.
Les États membres d’un Conseil m’ont chargé de faire un rapport annuel pour eux sur la situation du droit à l’éducation dans le monde.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe?
3. Rapporteur spécial sur les peuples autochtones
Je suis James Anaya, professeur de droit international aux Etats-Unis et spécialiste des questions autochtones en Amérique. Les Etats membres d'un Conseil m'ont chargé de faire un rapport sur la situation des droits de l'homme et des libertés fondamentales des populations autochtones. J'ai récemment fait une enquête sur le terrain en Bolivie dont le rapport sera présenté lors d’une prochaine session de ce Conseil devant les Etats membres.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer? Dans quelle catégorie est cet organe?
Je suis Jean-Charles Pietacho, Chef innu du Conseil des innus de Nistassinan. Avec les autres chefs innus, nous avons cherché à faire connaître aux Etats membres d'un Conseil les différents problèmes vécus par les Innus tant au niveau de la négociation (développement des ressources naturelles en territoire innu) que par les atteintes gouvernementales aux droits traditionnels de chasse sur des territoires du Québec et du Labrador. Nous voulons que les Etats soient informés que le Canada, par divers moyens, continue à privilégier l'extinction de facto des droits fondamentaux des autochtones liés aux territoires et aux ressources naturelles et que ceux-ci condamnent cette situation.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
4. Rapporteur spécial sur la torture
Je suis Manfred Nowak, avocat autrichien et j’ai participé au rapport sur les conditions de détention des prisonniers de Guantanamo. Les Etats membres d'un Conseil m'ont chargé de faire un rapport annuel pour eux sur les pratiques de la torture, pourtant absolument interdites dans le monde.
Dans quelle catégorie est cet organe? Quel représentant d’ONG désire me rencontrer? Quel est le nom de cet organe?
Je suis Nozima Kamaloya, responsable de l'organisation Legal Aid Society en Ouzbékistan.
Récemment, nous avons informé l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) de la détention et la torture de M. Ruslan Rakhimhov et de Mme Albina Gaynulina en Ouzbékistan. En effet, des renseignements ont été obtenus des deux victimes sous la torture et ensuite utilisés contre elles dans des poursuites criminelles.
Un appel urgent a déjà été envoyé au réseau SOS-torture par l'OMCT, mais nous voulons aussi que les Etats d'un Conseil soient officiellement informés et qu'ils condamnent cette situation.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
5. Rapporteur spécial sur la liberté d'opinion et d'expression
Je suis Frank William La Rue Lewy du Guatemala, expert mandaté pour examiner la situation de la Liberté d'opinion et d'expression. De façon périodique, je dois présenter des informations sur ce thème précis au Conseil des droits de l'homme à Genève.
Dans quelle catégorie est cet organe ? Quel représentant d’ONG désire me rencontrer? Quel est le nom de cet organe?
Je suis Abdelhamid AMINE, président de l'Association Marocaine des Droits de
l'Homme (AMDH). Plusieurs de nos membres et moi-même ont été arrêté dernièrement lors d'une manifestation à Rabat. J'ai fait parvenir toutes les informations concernant ces arrestations au Rapporteur spécial sur la liberté d'opinion et d'expression afin que les états membres du Conseil des droits de l'homme sachent que le gouvernement marocain n'a pas respecté ses engagements internationaux en matière de droits de l'homme.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
6. Mécanisme d'Experts sur les droits des peuples autochtones
Je suis José Carlos Morales du Costa Rica. Avec mes collègues, eux aussi
professeurs, juristes, anciens fonctionnaires dans leurs pays, nous sommes mandaté en tant qu'experts indépendants afin de doter le Conseil des droits de l'Homme d’une compétence thématique fondée sur des études et des travaux de recherche. Nous pouvons aussi présenter des propositions au Conseil pour examen et approbation. Nous nous réunissons une fois par an à Genève. Notre groupe est ouvert aux représentants de toutes les populations autochtones, de leurs groupements et associations.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis Kenneth Deer, représentant Mohawk auprès des Nations Unies, directeur du journal Eastern Door de Kanawake. Je participe chaque année à Genève à une rencontre avec des experts indépendants. Nous menons régulièrement une discussion générale sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, notamment sur comment la Déclaration peut être utilisée au niveau international, régional et national pour promouvoir et protéger les droits des peuples autochtones.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
7. Instance permanente sur les populations autochtones
Je suis Willy Littlechild, leader autochtone au Canada et choisi, par les leaders autochtones présents aux Nations Unies, pour siéger au sein d’une instance chapeautée par le conseil économique et social. Avec d’autres leaders autochtones élus et 8 autres nommés par les États membres du conseil, nous écoutons les requêtes des représentants autochtones venus de partout dans le monde et nous essayons de faire collaborer les différentes instances et agences des Nations unies pour faire respecter les droits des populations autochtones.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis une représentante d’une communauté autochtone au Mexique. Je suis venue
faire part aux leaders autochtones élus ou nommés par les États, dans une instance chapeautée par le Conseil économique et social, des difficultés que vivent ma communauté depuis que des compagnies étrangères construisent des infrastructures sur nos terres ancestrales afin de faciliter le transport maritime avec le Plan puebla panama.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
8. Groupe de travail sur l'Examen Périodique Universel
Je suis Karfa Gnanou du Mouvement Burkinabé des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP). Je suis venu à Genève pour rencontrer des ambassadeurs qui siègent au sein d'un groupe de travail qui procède à l'analyse de la situation des droits de l'Homme et émet des recommandations pour améliorer le respect des droits fondamentaux dans mon pays.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis John Maritz de la mission Américaine auprès des Nations Unies à Genève. Avec mes collègues, je vais examiner tous les 4 ans la situation des droits de l'Homme de tous les pays membres des Nations Unies au sein d'un groupe de travail. La Côte d’Ivoire étant le prochain Etat a être examiné, je souhaite rencontrer des représentants de la société civile ivoirienne pour mieux comprendre la situation des droits de l’homme dans ce pays et émettre des recommandations pertinentes lors de l'examen.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
B) ORGANES PARA-JUDICIAIRES
9. Comité des Droits de l'Enfant
Je suis Ibrahim Abdul Aziz Al-Sheddi d'Arabie saoudite. Je viens retrouver mes collègues, eux aussi professeurs, juristes et anciens fonctionnaires dans leur pays, pour recevoir les rapports des états sur leur application de la Convention relative aux Droits de l'Enfant. Nous recevons aussi les ONG qui veulent présenter un contre-rapport ou des témoignages.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis le directeur du Bureau International Catholique pour l’Enfance (BICE). Nous venons de faire un rapport alternatif concernant la situation des enfants et de leurs droits suite à une enquête que nous avons menée en Côte d’Ivoire sur les pires formes de travail des enfants. Je viens à Genève pour présenter notre rapport aux membres de l'organe compétent des Nations Unies sur la Convention relative aux Droits de l'Enfant.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
10. Comité des droits de l'homme
Je suis un juriste ivoirien. Je rejoins mes collègues, eux aussi juristes, professeurs,
Diplomates ou anciens fonctionnaires dans leur pays, au sein d'un Comité institué pour surveiller l'application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et des Protocoles s'y rapportant. Nous sommes à la recherche d'informations pour examiner le cas de la Syrie, afin d'écrire des recommandations sur le droit de vote
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis le représentant de Nochlezhka, une ONG russe qui travaille sur le droit de vote des personnes sans-abris. Nous avons écrit un rapport sur ce sujet que nous avons envoyé à l'organe compétent des Nations Unies qui examine l'application du Pacte sur les droits civils et politiques.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
11. Comité contre la torture
Je suis Mengjia Yu, un ancien juriste chinois. Avec mes collègues, professeurs, juristes, anciens fonctionnaires dans leur pays, nous sommes chargés de recevoir les plaintes individuelles concernant des cas de torture. nous examinons la situation des Etats sur cette question et nous émettons des observations ou des recommandations.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis Mme Hassan, une citoyenne Egyptienne. Dernièrement, mon fils Amr Atrees Hassan a été arrêté par la police. Je l'ai rencontré une fois pendant sa détention, il m'a avoué avoir été battu et pendu à une porte par les pieds. Par la suite il a été transféré dans un hôpital, où il a succombé à ses blessures. J'ai fait parvenir avec l'aide de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) une plainte au comité d'expert, reconnu par l'Etat égyptien, des Nations Unies chargé des questions de torture et apte à recevoir des plaintes individuelles afin qu'ils émettent des recommandations dans leurs rapports sur l'application de la Convention contre la
torture par l'Egypte.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
12. Comité des droits économiques, sociaux et culturels
Je suis Virginia Bonoan-Dandan, juriste philippine. Je viens retrouver mes collègues, eux aussi professeurs, juristes, anciens fonctionnaires dans leurs pays, avec lesquels j'examine les rapports des États sur leur application du Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis François Saillant, responsable du FRAPPRU. En collaboration avec la ligue des droits et libertés, nous avons fait un rapport alternatif sur l'application de Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels par le Canada afin d'informer un organe expert compétent des Nations unies qu'au Québec, des familles sont contraintes de placer leurs enfants dans des foyers car elles n'ont pas les moyens de leur assurer un logement suffisant ou d'autres biens de première nécessité.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
13. Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes
Je suis Ayse Feride Acar de Turquie. Je suis le président d'un groupe de 23 experts
indépendants qui est chargé de recevoir les rapports des Etats sur leur application de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Nous examinons aussi les rapports parallèles que les ONG nous envoient.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis membre de l'Albanian Family Planning Association. Avec une coalition d'ONG de ma région, j'ai envoyé un rapport parallèle à l'organe compétent des Nations Unies sur la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, suite à une étude que nous avons faites sur le trafic des femmes dans notre région.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
14. Commission africaine des droits de l'homme
Je suis juriste sud-africain. Avec mes collègues, eux aussi professeurs, juristes, anciens fonctionnaires dans leurs pays, nous examinons, au niveau régional, des cas de violations sur lesquels nous émettons des recommandations aux États concernés, sur leur application de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis Ali SANOU Président du Mouvement burkinabé pour les droits de l’homme et des
peuples. Nous avons soumis une plainte à l’organe expert régional concernant les pratiques de notre gouvernement, en contradiction avec son engagement envers la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
15. Commission interaméricaine des droits de l'homme
Je suis une mère de famille colombienne. Ma famille et moi avons été chassés de notre maison ainsi que tout le village pour faire place à un projet de construction d'un canal interocéanique. Ayant trop peur pour ma vie et celle de mes enfants, je n'ai pas voulu utiliser les recours interne et c'est pourquoi je fais parvenir directement une plainte à un organe régional qui peut recevoir des plaintes individuelles.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis un ancien fonctionnaire chilien et je travaille maintenant comme expert indépendant au sein de l'organe chargé de faire respecter la convention interaméricaine des droits de l'homme. Avec mes collègues, qui sont aussi des experts indépendants, nous émettons des observations et des recommandations sur les pays qui ont ratifié la convention. Nous pouvons aussi recevoir des plaintes individuelles lorsque tous les recours internes ont été utilisés par le plaignant ou lorsque ceux-ci ne peuvent être utilisés et ensuite présenter ces plaintes devant la
Cour.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
16. Commission Nationale des Droits de l’Homme
Je m’appelle (trouver le nom d’un expert de la CNDHCI), je suis un expert représentant une ONG de défense des droits de l’homme au sein de l’institution nationale des droits de l’homme en Côte d’ Ivoire.
Chaque année, cette institution composée d’experts des parties politiques, des ONG publie un rapport sur la situation des droits de l’homme et faisons des recommandations au gouvernement.
Nous recevons aussi des plaintes des personnes victimes des droits de l’homme et faisons des enquêtes sur les cas de violation des droits de l’homme.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
C) ORGANES JUDICIAIRES
17. Tribunal Pénal International sur l'ex-Yougoslavie
Je suis Serge Brammertz, un procureur belge. Je travaille maintenant au niveau
international et je m'occupe de l’instruction des dossiers et des poursuites contre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis le 1er janvier 1991.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis Zdravko Tolimir, un ancien militaire serbe. Je suis actuellement détenu à La Haye. Je suis notamment accusé du crime d’extermination pour avoir participé à la campagne de meurtre systématique et à grande échelle de la population masculine de Srebrenica.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
18. Tribunal Pénal International sur le Rwanda
Je suis Hassan Bubacar Jalow, un magistrat gambien. Je travaille maintenant au niveau international comme procureur sur les crimes commis pendant le génocide au Rwanda.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis une citoyenne rwandaise. Je viens témoigner des crimes dont ma famille et moi avons été les victimes devant une instance compétente à juger des crimes commis pendant le génocide au Rwanda.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
19. Cour européenne des droits de l'homme
Je suis Ireneu Cabral Barreto, juge portugais. Je travail au niveau régional. Avec mes collègues, je reçois les plaintes des citoyens dont je vérifie la validité à être admises en Cour.
Nous les jugeons ensuite dans des « chambres » spécifiques.
Quel est le nom de cet organe ? Qui désire me rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Je suis la princesse Caroline de Monaco. Depuis les années 90, j'ai tenté à plusieurs reprises devant les tribunaux de pays européens de faire interdire la publication de photos sur ma vie privée apparaissant dans la presse à sensations, mais sans succès. Je viens assister aux délibérations de la Cour devant laquelle j'ai déposé une plainte, au niveau régional, contre l'Etat allemand pour atteinte à la vie privée.
20. Cour Africaine des droits de l’homme
Je suis M. YOGOGONBAYE, de Nationalité Tchadienne. Je viens porter plainte devant le Président d’une Cours de Justice régionale contre la République du Sénégal en vue du retrait de la procédure diligentée par la République du Sénégal qui vise à inculper, juger et condamner HUSSEIN Habré, ex Chef d’Etat Tchadien réfugié à Dakar.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puis-je rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
21. Tribunal de première Instance de Côte d’Ivoire
Je suis le Juge Malan, Magistrat en Côte d’ivoire et j’ai reçu une plainte du représentant d’un collectif de conducteur de véhicules wôrô wôrô et gbaka. Un des chauffeurs a été abattu par un policier à bout portant ; Il porte plainte devant l’organe où je siège pour que le policier soit condamné pour son crime.
Quel est le nom de cet organe ? Quel représentant puisse-il rencontrer ? Dans quelle catégorie est cet organe ?
Objectif général
Les participants découvrent 6 principales conventions Internationales (Pacte I et II, CAT, CERD, CEDAW, CDE) et sont en mesure de les utiliser pour qualifier une violation des droits de l’homme.
Objectifs pédagogiques :
En se basant sur le recueil de textes et les termes de bases assimilés :
- être en mesure de nommer le droit après avoir lu un article d’une convention
- assimiler que l'Etat est l’unique responsable de l’application des droits
- savoir identifier le titulaire de chaque droit
- distinguer les garanties que peut fournir un droit
Prérequis : connaître les termes juridiques de base
Durée total : 1h00
Matériel nécessaire :
- le recueil de textes internationaux
- les panneaux de couleur pour former le tableau au mur
- gomme, marqueurs
- les cartons avec l’article de la convention pour les participants
Introduction : expliquer les différentes garanties d'un droit.
Exemple fictif visant à illustrer les différentes garanties : « le droit à la banane » - Convention internationale des fruits et légumes.
Protection: Chaque individu a le droit de manger des bananes.
Prestation: Chaque individu a le droit de recevoir 3 kg de bananes.
Participation: Chaque individu a le droit de choisir où les bananiers sont plantées.
Danger : Vouloir donner trop d'informations en même temps. Il est important de s'adapter au niveau des participants et à leur contexte.
Conclusion : Le formateur rappelle les 3 éléments les plus importants
- chaque droit a toujours un titulaire
- c'est toujours l'Etat le responsable de l'application et c'est auprès de lui qu'on peut revendiquer les droits.
- chaque droit contient des garanties différentes.
Consignes pour les participants
Durée du travail en groupe : 20 minutes
Pour chaque article:
- Donner un titre au droit et l’écrire en gros sur le carton
- Nommer le titulaire de ce droit et l’écrire à l’endroit prévu sur le carton
Puis répondez aux questions suivantes et placez le carton sur le tableau au mur :
- Qui est responsable de la réalisation de ce droit : l’Etat, la société ou l’individu ?
- Ce droit fournit-il une protection, prestation et/ou participation au titulaire ?
Etat | Société | Individu | |
Protection | |||
Prestation | |||
Participt |
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Protection
Conv. des droits de l’enfant : CDE 15 Page 118 Liberté d’association pour les enfants : PROTECTION
1. Les Etats parties reconnaissent les droits de l'enfant à la liberté d'association et à la liberté de réunion pacifique.
2. L'exercice de ces droits ne peut faire l'objet que des seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique ou de l'ordre public, ou pour protéger la santé ou la moralité publique, ou les droits et libertés d'autrui.
Convention sur le statut de réfugiés : CSR 33 Page 59 Non-refoulement et non-expulsion : PROTECTION
1. Aucun des Etats contractants n'expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques.
2. Le bénéfice de la présente disposition ne pourra toutefois être invoqué par un réfugié qu'il y aura des raisons sérieuses de considérer comme un danger pour la sécurité du pays où il se trouve ou qui, ayant été l'objet d'une condamnation définitive pour un crime ou délit particulièrement grave, constitue une menace pour la communauté dudit pays.
Pacte-Droits civils et politiques : PDCP 6 Page 26 Droit à la vie : PROTECTION
1. Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie.
2. Dans les pays où la peine de mort n'a pas été abolie, une sentence de mort ne peut être prononcée que pour les crimes les plus graves, conformément à la législation en vigueur au moment où le crime a été commis et qui ne doit pas être en contradiction avec les dispositions du présent Pacte ni avec la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Cette peine ne peut être appliquée qu'en vertu d'un jugement définitif rendu par un tribunal compétent.
3. Lorsque la privation de la vie constitue le crime de génocide, il est entendu qu'aucune disposition du présent article n'autorise un Etat partie au présent Pacte à déroger d'aucune manière à une obligation quelconque assumée en vertu des dispositions de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.
4. Tout condamné à mort a le droit de solliciter la grâce ou la commutation de la peine. L'amnistie, la grâce ou la commutation de la peine de mort peuvent dans tous les cas être accordées.
5. Une sentence de mort ne peut être imposée pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans et ne peut être exécutée contre des femmes enceintes.
6. Aucune disposition du présent article ne peut être invoquée pour retarder ou empêcher l'abolition de la peine capitale par un Etat partie au présent Pacte.
Pacte-Droits civils et politiques : PDCP 18 Page 29 Droit à la liberté de pensée et de religion : PROTECTION
1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi 12 que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu'en privé, par le culte et l'accomplissement des rites, les pratiques et l'enseignement.
2. Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix. 3. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité, de l'ordre et de la santé publique, ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d'autrui.
4. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux de faire assurer l'éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs propres convictions.
Pacte-Droits civils et politiques : PDCP 9 Page 26.27 Droit à la liberté et la sécurité de sa personne: PROTECTION + Prestation (=procédure de réparation)
1. Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une détention arbitraire. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs, et conformément à la procédure prévus par la loi.
2. Tout individu arrêté sera informé, au moment de son arrestation, des raisons de cette arrestation et recevra notification, dans le plus court délai, de toute accusation portée contre lui.
3. Tout individu arrêté ou détenu du chef d'une infraction pénale sera traduit dans le plus court délai devant un juge ou une autre autorité habilitée par la loi à exercer des fonctions judiciaires, et devra être jugé dans un délai raisonnable ou libéré. La détention de personnes qui attendent de passer en jugement ne doit pas être de règle, mais la mise en liberté peut être subordonnée à des garanties assurant la comparution de l'intéressé à l'audience, à tous les autres actes de la procédure et, le cas échéant, pour l'exécution du jugement.
4. Quiconque se trouve privé de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal afin que celui-ci statue sans délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale.
5. Tout individu victime d'arrestation ou de détention illégale a droit à réparation.
Pacte-Droits civils et politiques : PDCP 14 Page 28
Droit à un procès équitable : PROTECTION + Prestation (=avocat commis d’office; information dans la langue de la victime; interprète gratuit)
1. Tous sont égaux devant les tribunaux et les cours de justice. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil. Le huis clos peut être prononcé pendant la totalité ou une partie du procès soit dans l'intérêt des bonnes moeurs, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, soit lorsque l'intérêt de la vie privée des parties en cause l'exige, soit encore dans la mesure où le tribunal l'estimera absolument nécessaire lorsqu'en raison des circonstances particulières de l'affaire la publicité nuirait aux intérêts de la justice; cependant, tout jugement rendu en matière pénale ou civile sera public, sauf si l'intérêt de mineurs exige qu'il en soit autrement ou si le procès porte sur des différends matrimoniaux ou sur la tutelle des enfants.
2. Toute personne accusée d'une infraction pénale est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3. Toute personne accusée d'une infraction pénale a droit, en pleine égalité, au moins aux garanties suivantes:
a) A être informée, dans le plus court délai, dans une langue qu'elle comprend et de façon détaillée, de la nature et des motifs de l'accusation portée contre elle;
b) A disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense et à communiquer avec le conseil de son choix;
c) A être jugée sans retard excessif;
d) A être présente au procès et à se défendre elle-même ou à avoir l'assistance d'un défenseur de son choix; si elle n'a pas de défenseur, à être informée de son droit d'en avoir un, et, chaque fois que l'intérêt de la justice l'exige, à se voir attribuer d'office un défenseur, sans frais, si elle n'a pas les moyens de le rémunérer;
e) A interroger ou faire interroger les témoins à charge et à obtenir la comparution et l'interrogatoire des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
f) A se faire assister gratuitement d'un interprète si elle ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience;
g) A ne pas être forcée de témoigner contre elle-même ou de s'avouer coupable.
4. La procédure applicable aux jeunes gens qui ne sont pas encore majeurs au regard de la loi pénale tiendra compte de leur âge et de l'intérêt que présente leur rééducation.
5. Toute personne déclarée coupable d'une infraction a le droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la condamnation, conformément à la loi.
6. Lorsqu'une condamnation pénale définitive est ultérieurement annulée ou lorsque la grâce est accordée parce qu'un fait nouveau ou nouvellement révélé prouve qu'il s'est produit une erreur judiciaire, la personne qui a subi une peine en raison de cette condamnation sera indemnisée, conformément à la loi, à moins qu'il ne soit prouvé que la non-révélation en temps utile du fait inconnu lui est imputable en tout ou partie.
7. Nul ne peut être poursuivi ou puni en raison d'une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné par un jugement définitif conformément à la loi et à la procédure pénale de chaque pays.
Conv. Elimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes: CEDEF 16 Egalité dans le mariage et la famille, page 82 : PROTECTION + Prestation (=mise en place de tutelle, adoption, institutions)
1. Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour éliminer la discrimination à l'égard des femmes dans toutes les questions découlant du mariage et dans les rapports familiaux et, en particulier, assurent, sur la base de l'égalité de l'homme et de la femme :
a) Le même droit de contracter mariage;
b) Le même droit de choisir librement son conjoint et de ne contracter mariage que de son libre et plein consentement;
c) Les mêmes droits et les mêmes responsabilités au cours du mariage et lors de sa dissolution;
d) Les mêmes droits et les mêmes responsabilités en tant que parents, quel que soit leur état matrimonial, pour les questions se rapportant à leurs enfants; dans tous les cas, l'intérêt des enfants est la considération primordiale;
e) Les mêmes droits de décider librement et en toute connaissance de cause du nombre et de l'espacement des naissances et d'avoir accès aux informations, à l'éducation et aux moyens nécessaires pour leur permettre d'exercer ces droits;
f) Les mêmes droits et responsabilités en matière de tutelle, de curatelle, de garde et d'adoption des enfants, ou d'institutions similaires, lorsque ces concepts existent dans la législation nationale; dans tous les cas, l'intérêt des enfants est la considération primordiale;
g) Les mêmes droits personnels au mari et à la femme, y compris en ce qui concerne le choix du nom de famille, d'une profession et d'une occupation;
h) Les mêmes droits à chacun des époux en matière de propriété, d'acquisition, de gestion, d'administration, de jouissance et de disposition des biens, tant à titre gratuit qu'à titre onéreux.
2. Les fiançailles et les mariages d'enfants n'ont pas d'effets juridiques et toutes les mesures nécessaires, y compris des dispositions législatives, sont prises afin de fixer un âge minimal pour le mariage et de rendre obligatoire l'inscription du mariage sur un registre officiel.
Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination raciale: CERD 4 Interdiction de la haine et propagande raciste: PROTECTION + Prestation (=mesure de discrimination positive) Page 68
Les Etats parties condamnent toute propagande et toutes organisations qui s'inspirent d'idées ou de théories fondées sur la supériorité d'une race ou d'un groupe de personnes d'une certaine couleur ou d'une certaine origine ethnique, ou qui prétendent justifier ou encourager toute forme de haine et de discrimination raciales; ils s'engagent à adopter immédiatement des mesures positives destinées à éliminer toute incitation à une telle discrimination, ou tous actes de discrimination, et, à cette fin, tenant dûment compte des principes formulés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et des droits expressément énoncés à l'article 5 de la présente Convention, ils s'engagent notamment :
a) A déclarer délits punissables par la loi toute diffusion d'idées fondées sur la supériorité ou la haine raciale, toute incitation à la discrimination raciale, ainsi que tous actes de violence, ou provocation à de tels actes, dirigés contre toute race ou tout groupe de personnes d'une autre couleur ou d'une autre origine ethnique, de même que toute assistance apportée à des activités racistes, y compris leur financement;
b) A déclarer illégales et à interdire les organisations ainsi que les activités de propagande organisée et tout autre type d'activité de propagande qui incitent à la discrimination raciale et qui l'encouragent et à déclarer délit punissable par la loi la participation à ces organisations ou à ces activités;
c) A ne pas permettre aux autorités publiques ni aux institutions publiques, nationales ou locales, d'inciter à la discrimination raciale ou de l'encourager.
Pacte-Droits économiques, sociaux et culturels : PDESC 11 Page 18 Droit à un niveau de vie suffisant : PRESTATION (=programmes concrets, mesures appropriés) + Protection (=accessibilité)
1. Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour elle-même et sa famille, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants, ainsi qu'à une amélioration constante de ses conditions d'existence. Les Etats parties prendront des mesures appropriées pour assurer la réalisation de ce droit et ils reconnaissent à cet effet l'importance essentielle d'une coopération internationale librement consentie.
2. Les Etats parties au présent Pacte, reconnaissant le droit fondamental qu'a toute personne d'être à l'abri de la faim, adopteront, individuellement et au moyen de la coopération internationale, les mesures nécessaires, y compris des programmes concrets:
a) Pour améliorer les méthodes de production, de conservation et de distribution des denrées alimentaires par la pleine utilisation des connaissances techniques et scientifiques, par la diffusion de principes d'éducation nutritionnelle et par le développement ou la réforme des régimes agraires, de manière à assurer au mieux la mise en valeur et l'utilisation des ressources naturelles;
b) Pour assurer une répartition équitable des ressources alimentaires mondiales par rapport aux besoins, compte tenu des problèmes qui se posent tant aux pays importateurs qu'aux pays exportateurs de denrées alimentaires.
Pacte-Droits économiques, sociaux et culturels : PDESC 7 Page 16.17 Droit à des conditions de travail justes et équitables : PROTECTION (=accessibilité) + Prestation (=sécurité du travail)
Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu’à toute personne de jouir de conditions de travail justes et favorables, qui assurent notamment:
a) La rémunération qui procure, au minimum, à tous les travailleurs:
i) Un salaire équitable et une rémunération égale pour un travail de valeur égale sans distinction aucune; en particulier, les femmes doivent avoir la garantie que les conditions de travail qui leur sont accordées ne sont pas inférieures à celles dont bénéficient les hommes et recevoir la même rémunération qu'eux pour un même travail;
ii) Une existence décente pour eux et leur famille conformément aux dispositions du présent Pacte;
b) La sécurité et l'hygiène du travail;
c) La même possibilité pour tous d'être promus, dans leur travail, à la catégorie supérieure appropriée, sans autre considération que la durée des services accomplis et les aptitudes;
d) Le repos, les loisirs, la limitation raisonnable de la durée du travail et les congés payés périodiques, ainsi que la rémunération des jours fériés.
Prestation
Conv. des droits de l’enfant : CDE 28 Page 121 Droit à l’éducation : PRESTATION (= enseignement gratuit, aide financière) + Protection (= accessibilité,dignité de l’enfant)
1. Les Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant à l'éducation, et en particulier, en vue d'assurer l'exercice de ce droit progressivement et sur la base de l'égalité des chances :
a) Ils rendent l'enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous;
b) Ils encouragent l'organisation de différentes formes d'enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des mesures appropriées, telles que l'instauration de la gratuité de l'enseignement et l'offre d'une aide financière en cas de besoin;
c) Ils assurent à tous l'accès à l'enseignement supérieur, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés;
d) Ils rendent ouvertes et accessibles à tout enfant l'information et l'orientation scolaires et professionnelles;
e) Ils prennent des mesures pour encourager la régularité de la fréquentation scolaire et la réduction des taux d'abandon scolaire.
2. Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour veiller à ce que la discipline scolaire soit appliquée d'une manière compatible avec la dignité de l'enfant en tant qu'être humain et conformément à la présente Convention.
3. Les Etats parties favorisent et encouragent la coopération internationale dans le domaine de l'éducation, en vue notamment de contribuer à éliminer l'ignorance et l'analphabétisme dans le monde et de faciliter l'accès aux connaissances scientifiques et techniques et aux méthodes d'enseignement modernes. A cet égard, il est tenu particulièrement compte des besoins des pays en développement.
Pacte-Droits économiques, sociaux et culturels : PDESC 13 Page 18 Droit à l’éducation : PRESTATION (écoles primaires gratuites) + Protection (= épanouissement, libertés des parents)
1. Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit de toute personne à l'éducation. Ils conviennent que l'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et du sens de sa dignité et renforcer le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Ils conviennent en outre que l'éducation doit mettre toute personne en mesure de jouer un rôle utile dans une société libre, favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux, ethniques ou religieux et encourager le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
2. Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent qu'en vue d'assurer le plein exercice de ce droit:
a) L'enseignement primaire doit être obligatoire et accessible gratuitement à tous;
b) L'enseignement secondaire, sous ses différentes formes, y compris l'enseignement secondaire technique et professionnel, doit être généralisé et rendu accessible à tous par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité;
c) L'enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité;
d) L'éducation de base doit être encouragée ou intensifiée, dans toute la mesure possible, pour les personnes qui n'ont pas reçu d'instruction primaire ou qui ne l'ont pas reçue jusqu'à son terme; e) Il faut poursuivre activement le développement d'un réseau scolaire à tous les échelons, établir un système adéquat de bourses et améliorer de façon continue les conditions matérielles du personnel enseignant.
3. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux, de choisir pour leurs enfants des établissements autres que ceux des pouvoirs publics, mais conformes aux normes minimales qui peuvent être prescrites ou approuvées par l'Etat en matière d'éducation, et de faire assurer l'éducation religieuse et morale de leurs enfants, conformément à leurs propres convictions. 4. Aucune disposition du présent article ne doit être interprétée comme portant atteinte à la liberté des individus et des personnes morales de créer et de diriger des établissements d'enseignement, sous réserve que les principes énoncés au paragraphe 1 du présent article soient observés et que l'éducation donnée dans ces établissements soit conforme aux normes minimales qui peuvent être prescrites par l'Etat.
Conv. des droits de l’enfant : CDE 26 Page 121 Droit à la sécurité sociale: PRESTATION (=mesures, prestations, assurances sociales) + protection (=accessibilité, tout enfant)
1. Les Etats parties reconnaissent à tout enfant le droit de bénéficier de la sécurité sociale, y compris les assurances sociales, et prennent les mesures nécessaires pour assurer la pleine réalisation de ce droit en conformité avec leur législation nationale.
2. Les prestations doivent, lorsqu'il y a lieu, être accordées compte tenu des ressources et de la situation de l'enfant et des personnes responsables de son entretien, ainsi que de toute autre considération applicable à la demande de prestation faite par l'enfant ou en son nom.
Participation
Pacte-Droits civils et politiques : PDCP 25 Page 30 Droit de participation : PARTICIPATION + Protection (aucune discrimination) + Prestation = (élections)
Tout citoyen a le droit et la possibilité, sans aucune des discriminations visées à l'article 2 et sans restrictions déraisonnables:
a) De prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis;
b) De voter et d'être élu, au cours d'élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l'expression libre de la volonté des électeurs;
c) D'accéder, dans des conditions générales d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
Atelier PPP : corrigé ETAT SOCIETE INDIVIDU
PROTECTION
CDE 15 Liberté d’association (=pas d'obligation de créer des associations).
CSR 33 Non-refoulement (=protection des réfugiés à ne pas être refoulé) PDCP 6 Droit à la vie (=protection par la loi) P
DCP 18 Droit à la liberté de pensée et de religion (liberté mais pas d'obligation de créer des lieux de culte)
PDCP 9 Droit à la liberté et à la sécurité de sa personne ( + prestation = procédure de réparation
PDCP 14 Droit à un procès équitable ( + prestation = avocat commis d’office; information dans la langue de la victime; interprète gratuit)
CEDEF 16 Égalité dans le mariage et la famille ( + prestation = mise en place de tutelle, adoption, institutions)
CERD 4 Interdiction de la haine et propagande raciste ( + prestation =mesure de discrimination positive)
PDESC 11 Droit à un niveau de vie suffisant (=accessibilité) + (prestation = programmes concrets, mesures appropriés)
PDESC 7 Droit à des conditions de travail justes et équitables (=accessibilité) et (+ prestation =sécurité au travail)
PRESTATION
CDE 28 Droit à l’éducation(= enseignement gratuit, aide financière) ( + protection = accessibilité,dignité de l’enfant)
PDESC 13 Droit à l’éducation (=écoles primaires gratuites) ( + protection = libertés des parents, épanouissement)
CDE 26 Droit à la sécurité sociale (=mesures, prestations, assurances sociales) (+protection =accessibilité, tout enfant)
PARTICIPATION
PDCP 25 Droit de participation (=voter et être élu) ( + protection= non-discrimination + prestation = mise en place des élections) 18
Abidjan, 23 dec (AIP) – L’organisation non gouvernementale "Ecole, Instrument de la Paix Côte d’Ivoire (EIP-CI)" a organisé de mardi à samedi à Abidjan, une formation à l’intention d’une trentaine de jeunes militants ivoiriens en leadership politique et citoyen.
Cette formation vise à renforcer les capacités des bénéficiaires, issus de la société civile, par une meilleure connaissance des outils et techniques de promotion des droits de l’Homme et de la démocratie en vue de la réalisation de l’Etat de droit. Il s’agit de la première activité majeure du projet « Jeunesse militante et démocratie participative en Côte d’Ivoire », financé par l’Ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire.
Les objectifs spécifiques de la formation sont de familiariser la cible avec les notions de base de la démocratie et des droits de l’Homme; renforcer leur connaissance des outils et techniques de promotion et protection des droits de l’Homme; mettre en place les bases de la plateforme de partage d’expériences et de bonnes pratiques sur la démocratie et les droits de l’Homme. Point de départ d’une série d’activités qui devraient aboutir à des changements positifs sur les actions militantes de ces jeunes, cette formation est une étape clé du projet. Elle s’est articulée autour de quatre temps forts, à savoir le système de protection des droits de l’Homme; les attitudes d’un militant en vue d’une paix durable; les outils et les techniques de promotion des droits de l’Homme et de la démocratie; les réflexions autour des stratégies d’action sur l’élaboration de projet et la recherche de fonds, le plaidoyer et le lobbying, le travail avec les media.
Plusieurs experts nationaux et internationaux se sont succédé pour partager avec les jeunes participants, leurs connaissance et expérience. En outre, une plateforme de suivi et partage d’expériences a été mise en place à l’issue de la formation en vue d’en pérenniser les acquis.
La prochaine activité du projet va consister en une étude qui sera menée par les jeunes ciblés, en vue de déceler les imperfections de leurs méthodes de revendication et leurs stratégies d’action. Les informations recueillies lors de cette enquête serviront à élaborer un guide du militant, document contenant les bonnes pratiques d’un militant et les outils pour des actions efficientes.
EIP-CI, présidée par Mlle Maxime Tanoh, est une ONG de promotion de la dignité humaine par l’éducation et le dialogue entre les communautés (AIP) cmas
Archives du site Internet: http://www.portail-eip.org/SNC/india/
Now hash summer session is over in India and our rainy session start. We have started our EIP training in various cities in India.
Recently we have arranged "Peace & Human Rights Through Education" in Pujayashree Madhavanji College of Education, Bhagwatipuram, Hyderabad, September 29, 2016.
On 22nd October, we are also arranging training in Nagpur in prestigious education Institute of Minister of Maharashtra .province..
In 2nd week of November 2016, we are arranging training in Guwahati University, Assam (North East India).
I am submitting short report of our "Peace & Human Rights: Through Education" training session which was arranged on 21st December 2018 in Nellore, India.
Balkrishna Kurvey
Recently we have arranged No More Hiroshima: No More Nagasaki: Peace Exhibition in India. Which is directly concern to Human rights, basic and most important Right to Life.
As a member of IEIP , We have arranged event on disarmament 'No More Hiroshima: No More Nagasaki: Pace Exhibition" In India.
I am submitting short report of our activity for your information.
No More Hiroshima: No More Nagasaki: Peace Museum and Raman Science Centre arranged No More Hiroshima: No More Nagasaki: Peace Exhibition from 6 to 19 August at Raman Science Centre and Planetarium, Ministry of Culture , Government of India.
Peace Exhibition inaugurated on 6th August by Project Director of Raman Science Centre and Planetariums Mr. Ramadas Ayyar.
Peace exhibition was open to public from 6 to 9 August but due to heavy rush and demand from public the dates are extended upto 19 August 2018.
Dr. Balkrishna Kurvey, Honorary Executive Director of No More Hiroshima: No More Nagasaki: Peace Museum and President of IIPDEP address the delegates on 2 Billion People will at Risk. He explained the catastrophic effects of a nuclear war with the help of Hiroshima and Nagasaki bombing photos. Limited nuclear war between India and Pakistan 1 billion will die due to starvation and another 1 billion will also be affected.
2 billion people will be affected but also change our climate lead to crop failure. Malnutrition, fuel crises and spread of infectious diseases in global South and in world. If America and Russia will engage in a nuclear war then about 100 million people will die instantly and only 20% people will remain on earth Even they will have very less chances of survival due to nuclear radiation. .
He also appealed for teaching values of non-violence to students as well as to people. With the help of Peace Museum around the world we can build public opinion towards nuclear weapons free world. :Animation film,On Peace Crane: depicting the life of atomic bomb victim girl Sadako was screened for students and public. He informed the work of EIP on Human rights and disarmament.
Dr Nalini Kurvey member of International Physicians for Prevention of Nuclear War and President of EIP, India said how Openheimer develop the nuclear bombs and its testing in New Mexico desert and how bombs were dropped on Hiroshima and Nagasaki. This subsequently led to a nuclear arms race. There are no medical remedies for nuclear bombs victims and prevention in only cure to save the human race, environment and planet earth from the horrible catastrophic effects.She narrated the work of IPPNW and EIP world wide for Human rights training and nuclear weapon free world.
EIP-India under "Catch Them Young" slogan arranged EIP-Traning to high school students in following 10 schools, in Pune, India. This event was arranged within the span of 15 days from 1st to 15 September 2017. We target one school in one day.
As a member of EIP-India Mr Fadatare attended EIP traning in Geneva. He was our local member based in Pune, tooke great efforts for this grand successful training of EIP-India.
After the training we have taken the Rallies of students in prominent areas in Pune as public education and awarness of the people.
The following are the 10 schools in Pune. Pune is a 2nd populated city in the province of Maharashtra and 9th larges city in India having population of more than 4 million.
Click to enlarge photos
1) New English School, Masane Nagar, Hadasar, Pune
2) Dr. Dada Gujar School, Mohamamad Wadi, Pune
3) Ratanlal Shaha School, Adarsha Nagar, Pune
4) Mahatma Fule School, Gondghale Nagar, Pune
5) Gyan Probhodini School, Hadapsar, Pune
6) Nutan Maratha Girls School, Tilak Road, Pune
7) Vimlabai Garware School, Deccan Jimkhana, Pune
8) Chandrakant Darode School Shivaji Nagar, Pune
9) Raja Dhanraj Girji School, Rasta Peth, Pune
10) Aabasaheb Atre Din Prakashan School, Somwarpeth, Pune
EIP training on Human Rights & Peace Education stats after the lighting of the lamp by dignitaries and guests. Dr. Mishra, Master Peace India welcomes the guest and participants. Message of Monique, Secretary General of EIP-International, read and distributed to the participants.
Dr. Balkrishna Kurvey of EIP-India greeted the participants on the International Human Rights Day and informed the meaning of EIP and its work propagating Human Rights and Peace education in the world. He narrated the objectives of the training and need in India. India is a largest democracy and for the betterment and successful and meaningful democracy the principles of Human Rights must be observed for the peace and development. He urged the participants who are political leaders, policy makers, educationists and responsible for the implementation in their respective departments. He stressed that Human rights and peace education through schools and various organizations and NGOs will surely benefit individual, society, state and ultimately to world. Human Rights educate the person for peaceful coexistence. Dr. Kurvey stressed that the “Human Rights is pre-requisite for Peace, Democracy and Development.” Readmore
National Training Session was organized by:
SHORT REPORT OF THE HUMAN RIGHTS & PEACE EDUCATION IN SCHOOL On the eve of Human Rights Day, training session for Senior High School students was arranged in Major Hemant Jakate Vidyalaya (school), Nagpur on December 8, 2012. The theme of the training was “Human Rights & Peace Education”. 67 senior high school students and their teachers actively participated in one day training.
Principal Mr. Madhusudan Mude of Major Jakate School welcomes the guests and informed the students importance of human rights and peace in life of individual and society.
Dr. Nalini Kurvey informed the work of EIP and how it was established by Jacques Muhlethaler She stress that Human Rights education taught in school will help the students who are going to be a citizen and will take active part in society and national life.
Dr. Balkrishna Kurvey introduced the articles of Human Rights in simplified manner with photos. He stressed that the youths are backbone of the country and human rights and peace education should be started from the student life of the youth. Well informed Human Rights students will certainly benefit the society. They will observe their human rights as well as respect the human rights of others. India is largest democracy in the world and for the safeguard of the democracy, observation of human rights is essential. Human Rights propagate and build peace, and development.
Students and teachers ask many questions and it was replied by Dr. Balkrishna Kurvey and Dr. Nalini Kurvey. Students were give some questionnaire and workshops also arranged.
EIP-India as a part of EIP-International Geneva arranged one day EIP-Training from 10.00 AM to 5.00 PM for the students of Yashodarabai Khare Junior College of Education on March 15, 2014. Age groups of girls students are 19 to 25 years and after two year diploma course in education they will join the schools as teachers.
The theme of the training was “Peace & Human Rights through Education” 64 students and 7 lecturers actively participated in the EIP training.
Dr. Nalini Kurvey: On behalf of EIP India, EIP International and IIPDEP welcome teachers and lecturers. She said that EIP India started working since 1995 under the guidance of eip International. EIP-India conducted many national/provincial workshops/seminars/training for teachers, NGO, Government officials in many cities in India. Trained participants from such training sessions are organizing seminars and short training sessions in their respective areas of working.
She explained the meaning of EIP, which is a French word meaning World Association for School as an Instrument of Peace. It is international non-governmental organization
Download the Report (in PDF format)
EIP-India arranged one day EIP-Training from 10.00 AM to 5.00 PM for the students of Yashodarabai Khare Junior College of Education on March 15, 2014. Age groups of girls students are 19 to 25 years and after two year diploma course in education they will join the schools as teachers.
The theme of the training was “Peace & Human Rights through Education” 64 students and 7 lecturers actively participated in the EIP training.
Download the report of EIP-training
Balkrishna Kurvey speaking on articles of Human Rights, Nalini Kurvey , EIP India, Mrs.Vishakha Bagde, Principlal, Yashodabai Khare Junior College of Education and students of junior college
Nalini Kurvey speaking regarding work of EIP and need of Peace & Human Rights training for teachers and others.
Nalini Kurvey informed the role of EIP, Mrs. Vishakha Bagde, Principal, Yashodabai KhareJunior College of Education and Balkrishna Kurvey, EIP-India on dias
College classroom monitor welcoming the guest.
Girl students.
EIP-India as a part of EIP-International Geneva arranged one day Seminar for Junior college (Senior High School) students and teachers on Monday 7 October 2013 in Babananak Sindhi Hindi High School & Junior College, Nagpur. The theme of the Seminar was “Human Rights Pre-requisite for Peace, Democracy & Development. 84 students and 9 teachers actively participated in the seminar.
Human Rights training was arranged for the Senior High School girls students of M.P. Ideal School, Hyderabad, South India on 10 December 2014 on International Human Rights Day.
More than 90% students were from Muslim community studying in Senior High School level. Muslim girls/women are totally unaware of the Human rights . They are also lacking behind in education in India.
It is said that if you train one girl/women, you train family and future generation.
76 Senior High School girls students participated in one day training of EIP-India. They were informed the Universal Declarations of Human Rights, Need of Human Rights for peace, democracy and sustainable development as well as the Rights of Women.
After inauguration, students were provided the questionnaire. They were divided in small groups and given different task regarding Human Rights propagation in society and especially among women.
Mr. Ravi Kumar (He attended CIFEDHOP/ EIP training in Geneva), President Nav Bharat Nirman Sangh (New India Development Association) is a member of EIP-India, took active part in arranging EIP training in Hyderabad, South India.
Following dignitaries addressed the girls students.
1) Ravi Kumar , President, New India Development Association
2) Mohammad Anwar, Chairman, M.A.Ideal Chain of low cost pvt. School. A.P.
3) Arfan Kadri, Chairman, Meher Educational Society
4) Sudhakar Rao, Secretary, Maratha Nav Yuwak Mandal
5) Mrs. Munnirosa Begam, Principal, M.A.Ideal Senior School, Hyderabad.
SHORT REPORT
WORLD ASSOCIATION FOR THE SCHOOL AS INSTRUMENT OF PEACE (EIP) INDIA
TRAINING PEACE & HUMAN RIGHTS THROUGH EDUCATION
WOMEN’S COLLEGE OF ARTS & COMMERCE: 10 AUGUST 2017
As a part of EIP INTRNATIONAL, GENEVA, SWAITZERLAND
Organized by EIP-India & IIPDEP
DR. MS BHAVE, ASSOCIATE PROFESSOR OF HISTORY in her introductory address informed the students the importance of Human Rights in day to day life and especially for girls and women. Our college is catering the need of women to come to main stream of society. Girls and women are backbone and pillar of society and nation. They are not aware of the human rights granted them by government or already existed in society. She thanks the EIP India for arranging sch important training in our college. She also thanks EIP-Geneva, Switzerland for taking Human Rights in developing county like India.
DR. BALKRISHNA KURVEY OF EIP-INDIA . introduce the topic of Human Rights and its important. Near about 52% population of India consist of female. Women are most neglected part of society and sometime they are treated as second class citizen. They are most disadvantage .lot in main stream of society It is due to their backwardness in education. But at present, girls are taking active part in education in every faculties and shown their hard work and brilliance. Girls and women are .exploited in every field. This happened as they are not aware of the human Rights granted them by constitution. To know our self human rights is way towards progress. EIP India with guidance from EIP-International. Geneva spreading the Human Rights its importance in the world.
India is progressing very fast but without observance of Human Rights development is not possible. Human rights is pre-requisite for peace, development and democracy.. Dr. Kurvey urge the girls students to know their human rights . He said, EIP-India will be arranging series of EIP training . in their college to train as many students as possible.
DR. DIXIT PRINCIPAL OF COLLEGE OF WOMEN FOR ARTS AND COMMERCE, said that India is largest democracy in the world and progressing very fast but Human Rights are violated in day to day life and mostly of girls and women by government or private entities. This happened as they are not aware of their Human Rights and government mechanism to help them for safeguarding their Human Rights. Dr. Dixit thanks Dr. Kurvey of EIP-India ofr for arranging such importance training for their girls students. He urge him to arrange maximum training sessions to educate maximum girls. He thanks EIP-International Geneva for taking such noble cause to spread the message and knowledge of Human Rights in all over the world and especially in developing country like India.
Recently we have arranged EIP Training Session on October 20, 2016 for selected senior student of LL.M. (Master of Law) and B.Ed. (Bachelor of Education) of Central India College of Law and Central India College of Education, This college is run by Mr. Anis Ahmed, Ex Minister of Education, Government of Maharashtra (who had inaugurated our 4th National Training Session on EIP)
Dr. Yasmin Siddique, Mr. Babar, Board member of Central India Education Institute, Dr. Sona Kumar, Principal, Central India College of Law, Dr. Swati Raut, Principal. Central Central India College of Education were prominent guest for the EIP Training.
This Institute is run my minatory community and students are mostly from Muslin community. Unfortunately, muslin students especially girls are lagging behind in education and need to be educated to bring them in main stream of the society. I was very much happy to arrange such training for Muslim students who take active part and asked many questions.
My presentation was based on principls of EIP and Articles of Human Rights . I request the students who are pursing their studies in Bachelor of Education to teach their students the important of Human Rights for self, society, country and world. I persuad the students of Master of law to study the Human Rights and apply in their profession, they can safe guard the human rights through their law profession.
Training session on peace & Human Rights
April 2013 to August 2014
1) 20 April 2013. Mominpura, Nagpur. 71 Anganwadi workers trained.
2) 22 April, 2013. "Training of Trainers (TOT). 16 Senior level Education Officers from local, provincial and national level trained.
3) 13 May 2013 , Sri Ganganagar, Rajasthan. 67 Bachelor of Education (B.Ed) Students trained.
4) 6 August 2013, Hyderabad, South India. Politicians, policy makers, educationists, NGOs, women/youths groups leaders actively participated . Total trained 87.
5) 7 October 2013 Babanak Sindhi Hindi High School & Junior College, Nagpur . 9 teachers and 84 students trained.
6) 10 December 2013 Bhubaneswar, On the eve of International Human Rights Day, EIP-India arranged provincial training on "Human Rights & Peace Education . with Government of Odisha, 63 persons trained.
7) March 15, 2014, Yashodabai Khare College of Education, Nagpur . 64 students and 7 lecturers actively participated in the training. The age groups of girls student was 18 to 25 years.
8) 9 August 2014 Sardar Patel Mahavidyalaya (College) , Chandrapur. 11 teachers and 203 students trained.
Total 682 trained. Please ask any more information or clarifications.
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À tous les acteurs et défenseurs des Droits Humains.
Je vous présente le rapport de formation que nous avons eu à réaliser dans un cadre formel.
Le 16 Décembre 2012, L'EIP-Mali a organisé une formation pour les enseignants à la Maison de la Femme de Bamako.
L’atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ vise essentiellement le renforcement de capacité des enseignants en matière des droits de l’homme. Selon Mme Alimata DIARRA, l’atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.
Le discours d'ouverture a été prononcé par Maître Brahima Koné (Président de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme - UIDH et Président d'honneur de l'AMDH).
Lire le compte-rendu de l'atelier de formation en format PDF
Lire l'allocution de Me Brahima Koné Président de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme
Le 16 décembre 2012 s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) l’atelier de restitution organisé par Mme Alimata Diarra en partenariat avec l’Association mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP). L’atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ vise essentiellement le renforcement de capacité des enseignants en matière des droits de l’homme. Selon Mme Alimata DIARRA, l’atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.
Réflexions autour du Gavage dans la Société Mauritanienne Le cas du Milieu arabe
La perception de la virginité dans la société Haalpulaar de Kaédi
Grille d'observations contrastées des droits culturels en Mauritanie
Le mode d’expression de la sexualité des adolescents dans les sociétés africaines Traditionnelles Le cas de la société Haalpulaar
Du 17 au 19 janvier 2013 se sont tenues à Nouakchott des journées de formation sur les droits de l’homme et l’Examen Périodique Universel. L’attention a porté sur les pratiques traditionnelles néfastes et sur l’argumentation culturelle comme stratégie pour lutter contre lesquelles-ci. Les problématiques abordées au cours de la formation sont celles observées au sein des communautés culturelles mauritaniennes : les mutilations génitales féminines, les mariages forcés, les mariages précoces, le gavage, le lévirat et le sororat., le placement des fillettes dans les familles, les crimes d’honneur.
Abdoulaye SOW, Enseignant –chercheur en sciences sociales et Président de l'EIP-Mauritanie a publié pour le Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels Faculté des Lettres et Sciences Humaines Université de Nouakchott une étude intitulée : « Le mode d’expression de la sexualité des adolescents dans les sociétés africaines traditionnelles Le cas de la société Haalpulaar» par
«Le mode d’expression de la sexualité dans les sociétés africaines traditionnelles et plus particulièrement au sein de la société Haalpulaar se fait selon des canons bien précis. Ces canons que nous pouvons appeler stratégie culturelle de gestion et d’expression de la sexualité, reste largement tributaire du rang social, de la catégorie sociale dépositaire de la culture érotique et des modalités de communication. La sexualité est un sujet tabou dans les sociétés africaines et toute communication s’y afférant ne saurait se ramener à une simple information technique. La perception de la sexualité dans l’imaginaire populaire Haalpulaar fait aucun message ne saurait avoir un impact réel s’il ne se fait selon les canons traditionnels de communication et de support d’expression de la sexualité ».
Télécharger l'étude en format PDF
Table des Matières
Introduction
Présentation de la société Haalpulaar
Les stratégies culturelles de communication
Les espaces d’expression de la sexualité
Les dépositaires de la culture érotique
Les pratiques traditionnelles ayant a l’éducation sexuelle
Par Abdoulaye Doro SOW, correspondant de l'EIP en Mauritanie Enseignant chercheur en sciences sociales Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels, CIDC, Université de Nouakchott,
Un constat
On observe un peu partout la persistance des stratégies violentes de conquête, de conservation, de confiscation et de transmission dynastique du pouvoir politique en Afrique. Il faut ajouter à ce constat la prévalence des crispations identitaires suite aux élections dans plusieurs pays.
Problématique
Comment expliquer la persistance des stratégies violentes de conquête, de conservation, de confiscation et de transmission dynastique du pouvoir politique en Afrique ? Quelles sont les raisons de la prévalence des crispations identitaires suite aux élections dans plusieurs pays en Afrique ?
Le déficit démocratique dans la gestion des affaires de la cité serait elle à l’origine des crises électorales sources de violations des droits de l’homme en Afrique ?
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Par Abdoulaye Doro SOW, correspondant de l'EIP en Mauritanie Enseignant chercheur en sciences sociales, Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels, CIDC, Université de Nouakchott.
La contestation du verdict des élections lors des dernières élections présidentielles en Côte d’Ivoire est le point de départ d’une crise électorale où l’on verra toutes les formes de manifestations de violations des droits de l’homme.
L'élection présidentielle ivoirienne de 2010 s'est déroulée les 31 octobre et 28 novembre 2010. Le scrutin visait à désigner, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, le président de la République de Côte d'Ivoire pour un mandat de cinq ans. Elle s'est déroulée sur toute l'étendue du territoire ivoirien ainsi que dans dix-neuf autres pays où résidaient des citoyens ivoiriens.
Considérée comme la première élection libre depuis l'indépendance du pays en 1960, elle voit s'opposer au second tour le président sortant Laurent Gbagbo (FPI) et Alassane Ouattara (RDR). Les deux candidats revendiquent chacun la victoire, ce qui entraîne une crise politique de plusieurs mois. Laurent Gbagbo, pressé de reconnaître sa défaite par la communauté internationale, est finalement arrêté le 11 avril 2011 et Alassane Ouattara proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel le mois suivant.
Étude de cas par Abdoulaye Doro SOW, correspondant de l'EIP en Mauritanie Enseignant chercheur en sciences sociales Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels, CIDC, Université de Nouakchott
La question de la recevabilité de la candidature d’Abdoulaye WADE et la partialité de la CENI ont constitué lors des dernières élections présidentielles, la véritable raison des crispations politiques.
Élection présidentielle sénégalaise de 2012
L'élection présidentielle sénégalaise de 2012, la dixième depuis l'indépendance du pays, doit permettre d'élire le président de la République du Sénégal pour un mandat de sept ans. Le 26 février 2012, les 5,3 millions de citoyens inscrits sur les listes électorales sont appelés aux urnes. Le président sortant, Abdoulaye Wade, âgé de 85 ans, est candidat pour un troisième mandat.
Modalités
Le président de la République du Sénégal est élu pour un mandat de sept ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Chaque candidat doit être investi par un « parti politique légalement constitué » ou par une une liste d’électeurs d'au moins 10 000 inscrits domiciliés dans six régions à raison de 500 au moins par région ». La Commission électorale nationale autonome (CENA) est chargée d'organiser et de superviser les élections.
Contexte
Les dernières élections municipales et régionales ont été favorables à l'opposition. La réforme constitutionnelle portée par le Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à réformer le processus électoral a échoué et de violentes manifestations ont eu lieu en juin 20112.
L'Equipe de Recherches sur les Mutilations Génitales Féminines de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Nouakchott (Mauritanie) propose des « Réflexions autour du Gavage dans la Société Mauritanienne. Le cas du milieu arabe »
« Le gavage peut être considéré comme l’une des pratiques ancestrales néfastes qui continue à faire son chemin, malgré les multiples campagnes de sensibilisation entreprises, depuis plusieurs décennies. »
«Une nourrice expérimentée est chargée d’imposer le traitement, sous une tente dressée à cette fin ou sous sa propre tente. Elle fait boire à Lemblha des quantités de lait qui augmentent progressivement jusqu’à 12 litres ou peur être plus chaque soir..
"Au début, il faut encourager la patiente par des cajoleries et des menaces alternées, ou même la contraindre énergiquement". La nourrice se sert de son azayar ( deux bâtons ligotés d’un bout ) pour serrer fermement les orteils de la petite. Si elle éprouve la moindre fatigue de ces manœuvres, elle fait appel au berger apportant le lait ou à autrui pour contraindre d’avantage la petite fille. La nourrice ordonne à cette personne, qui doit obéir, de frapper, de pincer ou même d’ouvrir par force la bouche de la fillette. Lorsque la fillette ouvre sa bouche sous l’action de cette personne ou même en hurlant de douleur, "la nourrice en profite pour verser prestement le lait dans sa bouche ouverte".
Télécharger « Réflexions autour du Gavage dans la Société Mauritanienne. Le cas du milieu arabe » (en format PDF)
Pour en savoir plus, une vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x36g8f_envoye-speciale-mauritanie_news
À voir également, un reportage de Radio-Canada « En Mauritanie, une tradition ancestrale oblige des milliers de jeunes filles à être gavées comme des oies, pour qu’elles prennent du poids. Le reportage de notre correspondant Jean-François Bélanger, qui lui a valu le prix Judith-Jasmin, nous informe de cette réalité révoltante. »
Abdoulaye SOW, Enseignant –chercheur en sciences sociales et Président de l'EIP-Mauritanie a publié pour l'Equipe de Recherche sur les Mutilations Génitales Féminines Faculté des Lettres et Sciences Humaines Université de Nouakchott (Mauritanie) une étude intitulée « La perception de la virginité dans la société Haalpulaar de Kaédi »
« La gestion de la sexualité dans la société Haalpulaar obéit à des règles extrêmement rigoureuses. Tout contact sexuel avant le mariage est formellement interdit aux jeunes filles vierges appelées en Pulaar : MBOMRI. Elles doivent rester intactes jusqu’au jour du mariage. Cette obligation de préserver la virginité et le désir de diminuer l’appétit sexuel des femmes renforcent la pratique des MGF. Cette maîtrise de soit qui est perçue comme un indice de bonne moralité confère à la femme toute sa dignité. On assiste donc à une apologie de la virginité qui hante la nuit des parents des jeunes filles à la veille de la nuit des noces. Le résultat disons le verdict tant attendu qu’il soit positif ou négatif reste angoissant dans la mesure où il engage l’honneur du groupe familial. Toute la question est de savoir comment les jeunes filles pourront-elles préserver leur virginité dans un environnement en pleine mutation ?»
Télécharger « La perception de la virginité dans la société Haalpulaar de Kaédi » en format PDF
La contre argumentation culturelle comme stratégie de promotion des droits de l’homme dans les sociétés africaines traditionnelles
Le cas de la société Haalpulaar en Mauritanie
Exemple des mutilations génitales féminines
Dans certains pays, on considère que les coutumes et traditions doivent être respectées en tant que manifestations authentiques d’une culture nationale ou communautaire et n’ont pas à être examinées dans la perspective des droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Conférence mondiale sur les droits de l’homme a adopté la déclaration et programme d’action de Vienne qui stipule à l’article 5 que « tous les droits de l’homme sont universels, indissociables, interdépendants et intimement liés. ... S’il convient de ne pas perdre de vue l’importance des particularismes nationaux et régionaux et la diversité historique, culturelle et religieuse, il est du devoir des Etats, quel que soit le système politique, économique et culturel, de promouvoir et de protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales. En décembre 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes qui engage les Etats à « ne pas invoquer de considérations de coutume, de tradition ou de religion pour se soustraire à l’obligation de l’éliminer." Les crimes d’honneur page 16
Sommaire
I. La théorie de la contre argumentation culturelle
Avant Propos
Introduction
La présentation de la Mauritanie
La présentation de la société Haalpulaar
Les définitions et raisons des pratiques traditionnelles néfastes
Le statut de la personne humaine
La définition de la contre Argumentation Culturelle
Le pourquoi de la contre Argumentation Culturelle
La fonction de la contre Argumentation Culturelle
L’élaboration de la contre Argumentation Culturelle
La Philosophie de la contre argumentation culturelle
Le support et les canons de la communication
II. Les droits culturels et la contre argumentation culturelle
La méconnaissance des droits culturels
Les exigences de définition et de clarification des droits culturels
L’importance des droits culturels
Les vertus des droits culturels
Les conséquences de la violation des droits culturels
Les fondements socioculturels des mutilations génitales féminines
La dimension pédagogique des contre arguments culturels
III. La philosophie de la contre argumentation culturelle appliquée aux droits de la personne humaine en général
Les réfugiés, la dignité, le politique et les détournements des deniers publics
La destruction des lieux de mémoire
Les mécanismes de légitimation de la corruption et du détournement des deniers publics
Conclusion
Photo : Abdoulaye Sow, panélist pendant la Journée Internationale de Tolérance Zéro aux MGF GIZ* en Allemagne
*(Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH)
« Les stratégies africaines traditionnelles de gestion de la maladie mentale face aux mutations sociales contemporaines. Le cas de la société Haalpulaar (Communauté Urbaine de Nouakchott, 28 février 2013)» Communication d' Abdoulaye SOW Enseignant chercheur en sciences sociales Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels Faculté des Lettres Université de Nouakchott, Mauritanie.
« Toutes les sociétés humaines disons toutes les cultures humaines ont eu à faire face à la question et à la problématique de la maladie mentale. Elles ont eu toutes à déployer des efforts de rationalisation pour identifier les raisons de cette maladie et à élaborer des stratégies de traitement, d’insertion et d’accompagnement en puisant dans leur patrimoine culturel.
Ainsi la famille, la parenté, le village et la prise en charge de la question de la dignité humaine vont servir de piliers à cette stratégie. Notre approche consiste à interroger les pratiques culturelles d’une communauté culturelle (la société Haalpulaar) afin de collecter des arguments culturels (proverbes, sentences, dictons et maximes) qui déterminent, justifient et légitiment les dites stratégies.
Il convient de souligner que ces stratégies ont connu de profondes mutations, allant de la disparation, de la modification à l’enrichissement. Cette réflexion est d’autant plus d’actualité que certains jeunes issues de cette communauté et candidats malheureux à la migration clandestine ont commencé à développer des troubles mentaux.
Toute la question est de savoir comment partir de ce patrimoine culturel qui détermine la perception de la maladie mentale dans l’imaginaire des populations pour améliorer rectifier voire moderniser les dites stratégies. Cette étape est capitale car nous savons quelque soit la culture, ces stratégies comporte des limites et des inconvénients. Le croisement des expériences et des acquis positifs des différentes culturelles permettra d’améliore qualitativement toutes les prestations concernant la santé mentale. »
Préambule
De nos jours, pratiquement tout monde est d’accord que la culture est le levier du développement. On ne peut pas se développer et développer un pays sans se baser sur les ressources culturelles pratiques et les valeurs en un mot sur la langue les savoir, les savoir faire les croyances et les radierons partant de ce constat, les Africains doivent revisiter leurs Bonnes pratiques culturelles afin d’amorcer un processus et une dynamique de développement fiable avec les apports de la modernise.
Introduction
Il y a en Mauritanie un ensemble de bonnes pratiques culturelles très connue comme la Parenté plaisanterie, le Teddungal, le Rentoyaade, le Balital, le Suturo et le Njillu). Cependant, il y a d’autres formes de bonnes pratiques qui sont la résultante d’un faisceau de bonnes pratiques qui sont peu connues du grand public et qui n’ont pas été étudiées. Il s’agit d’un système de bonnes pratiques culturelles ayant trait au règlement des conflits au sein du couple, de la famille et des voisins. La connaissance des ces dites pratiques passe obligatoirement par la femme, qui est le pilier de la famille en AFRIQUE.
C’est elle qui éduque les enfants et leur transmet les différents CODES culturels ayant trait aux valeurs et aux pratiques culturelles qui déterminent le sens de l’hospitalité, de la solidarité et mieux, c’est elle qui transmet les savoirs et les savoirs faire relatifs aux SOINS à apporter au nouveau né. Cette prestation est d’autant plus capitale que nous sommes dans des sociétés marquées par l’absence d’une culture médicale scientifique et par un déficit des infrastructures sanitaires d’où la pertinente déclaration de Marie Angélique SAVANE « Hier plus Aujourd’hui égale Demain »
La compréhension des stratégies féminines d’accaparement des biens au sien des sociétés africaines traditionnelles suppose un détour par la Patriarcat. En effet dans une société patriarcale, les hommes détiennent la réalité du pouvoir et le contrôle des biens. Les femmes se devaient d’initier des stratégies pour obtenir le maximum de biens et de faveurs. Elles ont compris que le MARIAGE constitue une étape capitale et une occasion de TAILLE pour s’accaparer des biens. Cette stratégie est articulée autour d’un ensemble de pratiques.
Activités de l'EIP-Mauritanie en 2017
Un cours intitulé ‘’Droits Culturels et Culture de la Paix en Afrique’’ a eu le 06 février 2017. Il avait un double objectif:
-Sensibiliser les étudiants sur le rôle des écoles et du milieu universitaire dans la formation et la vulgarisation de la culture de la paix.
-Démontrer que la complexité de la question des droits de l’homme est telle que l’engagement et la bonne volonté ne suffisent pas pour mener le combat. Il faut donc allier les fortes convictions d’avec une connaissance et une compétence. Il faut être outillé et cela est une NÉCESSITÉ.
Télécharger le rapport en format PDF
Conférence organisée par l'Association Mauritanienne de Défense des Droits de la Femme, tenue à Nouakchott (Espace Culturel Diadjé CAMARA) le 19 février 2017
La société patriarcale est marquée par la domination des hommes et cette domination se traduit part la concentration de tous les leviers de commande de la société. Ainsi dans les sociétés traditionnelles, cette domination est légitimée par des arguments culturels perçus comme immuables et a temporels. il s’agissait au cours de cette Conférence de déconstruire cet Édifice idéologique et monter qu'une société ne peut pas se développer en marginalisant les femmes. Le respect des droit de la femme n'est pas une faveur accordée aux femmes. C'est un droit qu'aucune culture ne saurait au nom de sa spécificité, ne pas respecter.
ONG ABEPAD - Agir pour le Bien Etre des Enfants, Personnes Agées et Déficientes (ABEPAD) vient d’effectuer la 1ère phase de sa campagne dénommée :
"Formation et sensibilisation des filles leaders en milieu scolaire pour la promotion de l’abandon de la pratique des mutilations génitales féminines en Mauritanie"(MGF). Cette action tenue en partenariat avec le Global Fund forWomen, a touché les filles leaders issues de toutes les composantes nationales et s’inscrit dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pratique des mutilations génitales féminines.
Une vingtaine de filles ont été formées dans chaque établissement, et seront des relais pour sensibiliser et vulgariser des messages destinés à promouvoir l’abandon de la pratique des MGF au sein des différentes communautés culturelles mauritaniennes. Elles vont agir auprès des autres élèves et puis des communautés.
L’Objectif de ce Projet est de sensibiliser au moins 600 élèves dans les commues d’El Mina et de Sebkha, a déclaré Yandé Sall, Présidente de ABEPAD qui salue, par ailleurs, le soutien de « Global FUND For Women » qui a jugé opportun de nous appuyer dans ce programme ». C’est le lieu également de remercier Monsieur le Hakem de Commune El Mina, le maire de la Commune ainsi que la Direction du Lycée 2 El Mina pour leur grande disponibilité et leur sens élevé de leur mission d’éducateur.
La première phase de cette activité a eu lieu au lycée 2 d’El Mina et vise à apporter une contribution « à l’éradication, sinon à la lutte pour l’abandon des MGF sur tout le territoire national, à commencer par Nouakchott et ses quartiers périphériques »d’après ABEPAD.
Les bénéficiaires de cette campagne ont été outillées de contre arguments culturels, religieux et sanitaires pour convaincre les autres élèves des dangers de cette pratique et de sensibiliser ensuite les communautés. La contre argumentation culturelle qui est une stratégie qui permet de déconstruire et de délégitimer la pratique des MGF dans l’imaginaire des populations mauritaniennes a été exposée par le Professeur Abdoulaye SOW en qualité de formateur.
Une sensibilisation marquée par une présentation de la stratégie de lutte contre les MGF à travers des séries de questions qui ont permis « un débat décontracté ».
Les aspects dangers et attentatoire à la dignité humaine notamment celle de la femme ont été mis en exergue par le recours à la contre argumentation religieuse par Imam Abdoulaye SARR car selon lui « l’Islam est venu nous apporter le bien et éviter tout ce qui est nuisible ».
Par ailleurs Docteur Raky KANE a, au cours de cette session de formation, fait ressortir toute la panoplie des effets néfastes de la pratique des MGF sur la santé et le bien-être des filles et des femmes.
La contre argumentation culturelle est apparu comme une technique qui permet de s’interroger, de semer le doute, de faire parler les individus, de développer un esprit critique, et de responsabiliser les populations. Au cours de cette session, il est apparu très clairement que la pratique des MGF repose sur des traditions et des croyances populaires qui n’ont aucun fondement.
L'Equipe de Recherches sur les Mutilations Génitales Féminines de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de
l'Université de Nouakchott (Mauritanie) a participé à un colloque sur les stratégies culturelle de lutte contre la pratique des Mutilations Génitales Féminines (MGF).
Télécharger l'article de Abdoulaye Sow
Télécharger le contenu de l'intervention
L'Equipe de Recherches sur les Mutilations Génitales Féminines de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Nouakchott en Mauritanie (EMRGF), vient de publier une « Étude sociologique sur les MGF en Mauritanie », ainsi qu'un compte rendu intitulé « Le cas des fillettes victimes de la pratique des MGF (2005-2012) ». Les deux documents sont téléchargeables en format PDF en cliquant sur les liens.
Conférence – les espaces de liberté au sein des sociétés africaines traditionnelles face aux mutations sociales par Par Pr. Abdoulaye SOW*
Dans toutes les cultures humaines, on observe des espaces de liberté non seulement pour faciliter la liberté d’expression mais aussi pour libérer la parole. Les sociétés africaines traditionnelles régies selon le système de castes n’échappent pas à cette réalité qui permet à l’individu de libérer une parole sincère et authentique sans être mal perçu et pour se libérer d’une angoisse.
Il y a donc lieu d’interroger notre patrimoine culturel pour identifier les espaces de liberté et de faire ressortir leur fonction qui est inséparable des rôles assignés à certains individus. Le comment mener des pourparlers matrimoniaux dans des sociétés où les futurs conjoints ne doivent pas se rencontrer et le comment où chercher une solution à un problème intime ayant un impact sur la perception de l’individu sont au centre de notre réflexion.
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* Abdoulaye Sow, enseignant chercheur en Sciences Sociales et Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels (CIDC), mène depuis des années des recherches sur les bonnes pratiques culturelles, les pratiques traditionnelles néfastes et les transformations sociales au sein des sociétés africaines traditionnelles.
Ciquez ici pour accéder aux archives du site de l'EIP-Niger
Plusieurs activités ont été réalisées depuis le début de l'année 2017.
Titre de l’activité : organisation d’une cérémonie de mise en place des clubs des ambassadeurs scolaires pour la paix (ASP)
Nombre de participants : 325 élèves et leurs enseignants
Date de l’activité: 12/05/2017
Lieu de l’activité : Ecole primaire Mission Zariya de Maradi Niger
Brève description de l’activité y compris les objectifs et les résultats :
Au cours de dix (10) dernières années, la réalisation des droits des enfants au Niger a progressé à des rythmes différents selon les domaines de droits. Des améliorations importantes ont été enregistrées en matière de droits à la santé et à l’éducation. Cependant les progrès sont plus lents dans la réalisation des droits à la participation et à la protection. De ce fait, pour apporter sa contribution, la section EIP Maradi a mise œuvre un programme de création des clubs des ambassadeurs scolaire pour la paix (ASP) dans les établissements scolaires de la ville de Maradi (Niger) en vue de permettre aux élèves de participer à l’élaboration des règlements intérieurs de leurs écoles.
Avant la mise en place de ces clubs, des séances d’animations culturelles sont organisées dans les écoles pour informer et sensibiliser les élèves sur les objectifs de la création et les rôles des clubs des Ambassadeurs Scolaires pour la Paix (ASP). Le rôle de ces clubs consiste à encourager les élèves à respecter le règlement intérieur de l’école, à réaliser des initiatives de culture de la non violence et du civisme à l’école. Ces clubs sont composés des élèves désignés selon trois (3) critères par classe soit deux par niveau (une fille et un garçon). La désignation des élèves est basée sur les critères suivants :
• Bon comportement en discipline
• Bon comportement en propreté
• Bonne performance dans les études
Tous les clubs mise en place seront formés sur plusieurs thèmes tels que : élaboration du règlement intérieur, la non violence, le civisme, l’hygiène alimentaire et environnementale, la convention relative aux droits de l’enfant ……….
L’objectif : contribuer à la culture de la non violence et du civisme dans les écoles.
Résultats :
• 315 élèves ont été sensibilisés sur les notions de la non-violence et du civisme à l’école
• 8 élèves ont été désignés pour être membres du club des ambassadeurs scolaires pour la paix de leur école
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Titre de l’activité : Cérémonie de récompense de meilleures élèves filles du primaire
Date de l’activité: 04/03/2017
Nombre de participants : 156 élèves
Nombre des élèves filles récompensées : 26
Lieu de l’activité : alliance française de Maradi Niger
Brève description de l’activité y compris les objectifs et les résultats
L’enseignement primaire au Niger s’adresse aux enfants qui ont un âge compris entre 7 et 12 ans. L’accès à l’éducation peut s’apprécier au moyen de deux indicateurs : l’effectif des élèves nouvellement inscrits et le taux brut de scolarisation. Malgré les efforts jusque là déployés par le Niger, le système éducatif reste toujours moins performant et inaccessible à bon nombre d’enfants en âge d’aller à l’école. Le taux brut de la scolarisation des enfants est de 63% en général.
En effet, le taux brut de scolarisation(TBS) des filles au niveau régional n’est que de 42 % contre 51% pour les garçons en 2015/2016.
Pour contribuer à la réduction de cette disparité entre les filles et les garçons, la section EIP-Maradi / Niger a organisé dans les locaux l’alliance française de Maradi, une cérémonie de remise des prix (cadeaux) aux meilleurs élèves filles qui se fait distinguées dans leurs performances scolaires et dans leurs comportements disciplinaires
Ainsi, en présence des responsables académiques, des autorités administratives, les parents d’élèves et les partenaires au développement qui œuvrent dans le secteur de l’éducation, vingt six (26) jeunes filles ont reçu chacune un kit composé des cahiers, des livres, des ardoises, des ensembles géométriques, des bics, des crayons des couleurs et des gommes.
L’objectif visé à travers cette activité est de contribuer à l’amélioration de la scolarisation des enfants en général et des filles en particulier.
Résultat : 26 jeunes filles ont été récompensées et encouragées dans leurs études scolaires
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Titre de l’activité : caravane scolaire pour la culture de la paix
Nombre de participants : 81
Date de l’activité: 30/04/2017
Lieu de l’activité : commune de Sabon Machi (Maradi/Niger)
Description brève de l’activité
La section EIP - Maradi, dans le cadre de la commémoration de la journée nationale de la concorde, organise une caravane scolaire dans la commune de Sabon Machi (Région de Maradi). Cette activité récréative permettra aux élèves de se déplacer et découvrir d’autres environnements géographiques et socioculturels.
Les objectifs poursuivis à travers cette excursion sont entre autres :
• Motiver et procurer de la joie aux jeunes écoliers ;
• Permettre aux élèves de tisser de bonnes relations amicales et de partage ;
• Favoriser l’adaptation scolaire et la socialisation des enfants.
En effet, ces élèves venant de plusieurs établissements, vont, une journée durant, se côtoyer, se parler, échanger, manger ensemble bref apprendre à se connaître.
Ainsi, Offrir à chacun de ces élèves une occasion de voir autrement que son quotidien, de découvrir d’autres adolescents, est une nouvelle façon pour l’EIP Maradi de contribuer à la culture de la paix.
Au programme de cette caravane, les jeunes écoliers découvriront :
• La station régionale de l’Office de radio diffusion et télévision du Niger de Maradi ;
• Le centre de promotion de la femme (maison godia)
• La chefferie traditionnelle de Sabon machi ;
• Le conseil municipal de la commune de Sabon Machi .
Responsable : Section EIP - Maradi
Titre de l’activité : caravane scolaire pour la culture de la paix
Nombre de participants : 81
Date de l’activité : 30/04/2017
Lieu de l’activité : commune de Sabon Machi (Maradi/Niger)
Description brève de l’activité
La section EIP - Maradi, dans le cadre de la commémoration de la journée nationale de la concorde, organise une caravane scolaire dans la commune de Sabon Machi (Région de Maradi). Cette activité récréative permettra aux élèves de se déplacer et découvrir d’autres environnements géographiques et socioculturels.
Les objectifs poursuivis à travers cette excursion sont entre autres :
En effet, ces élèves venant de plusieurs établissements, vont, une journée durant, se côtoyer, se parler, échanger, manger ensemble bref apprendre à se connaître.
Ainsi, Offrir à chacun de ces élèves une occasion de voir autrement que son quotidien, de découvrir d’autres adolescents, est une nouvelle façon pour l’EIP Maradi de contribuer à la culture de la paix.
Au programme de cette caravane, les jeunes écoliers découvriront :
La station régionale de l’Office de radio diffusion et télévision du Niger de Maradi ;
Responsable : Section EIP - Maradi
Titre de l’activité : organisation d’une cérémonie de mise en place des clubs des ambassadeurs scolaires pour la paix (ASP)
Nombre de participants : 325 élèves et leurs enseignants
Date de l’activité: 12/05/2017
Lieu de l’activité : Ecole primaire Mission Zariya de Maradi Niger
Brève description de l’activité y compris les objectifs et les résultats :
Au cours de dix (10) dernières années, la réalisation des droits des enfants au Niger a progressé à des rythmes différents selon les domaines de droits. Des améliorations importantes ont été enregistrées en matière de droits à la santé et à l’éducation. Cependant les progrès sont plus lents dans la réalisation des droits à la participation et à la protection. De ce fait, pour apporter sa contribution, la section EIP - Maradi a mise œuvre un programme de création des clubs des ambassadeurs scolaire pour la paix (ASP) dans les établissements scolaires de la ville de Maradi (Niger) en vue de permettre aux élèves de participer à l’élaboration des règlements intérieurs de leurs écoles.
Avant la mise en place de ces clubs, des séances d’animations culturelles sont organisées dans les écoles pour informer et sensibiliser les élèves sur les objectifs de la création et les rôles des clubs des Ambassadeurs Scolaires pour la Paix (ASP). Le rôle de ces clubs consiste à encourager les élèves à respecter le règlement intérieur de l’école, à réaliser des initiatives de culture de la non violence et du civisme à l’école. Ces clubs sont composés des élèves désignés selon trois (3) critères par classe soit deux par niveau (une fille et un garçon). La désignation des élèves est basée sur les critères suivants :
Bon comportement en discipline
Bon comportement en propreté
Bonne performance dans les études
Tous les clubs mise en place seront formés sur plusieurs thèmes tels que : élaboration du règlement intérieur, la non violence, le civisme, l’hygiène alimentaire et environnementale, la convention relative aux droits de l’enfant ……….
L’objectif : contribuer à la culture de la non violence et du civisme dans les écoles.
Résultats :
315 élèves ont été sensibilisés sur les notions de la non-violence et du civisme à l’école
8 élèves ont été désignés pour être membres du club des ambassadeurs scolaires pour la paix de leur école.
Responsable : Section EIP - Maradi
Titre de l’activité : Cérémonie de récompense de meilleures élèves filles du primaire
Date de l’activité: 04/03/2017
Nombre de participants : 156 élèves
Nombre des élèves filles récompensées : 26
Lieu de l’activité : alliance française de Maradi Niger
Brève description de l’activité y compris les objectifs et les résultats
L’enseignement primaire au Niger s’adresse aux enfants qui ont un âge compris entre 7 et 12 ans. L’accès à l’éducation peut s’apprécier au moyen de deux indicateurs : l’effectif des élèves nouvellement inscrits et le taux brut de scolarisation. Malgré les efforts jusque là déployés par le Niger, le système éducatif reste toujours moins performant et inaccessible à bon nombre d’enfants en âge d’aller à l’école. Le taux brut de la scolarisation des enfants est de 63% en général.
En effet, le taux brut de scolarisation(TBS) des filles au niveau régional n’est que de 42 % contre 51% pour les garçons en 2015/2016.
Pour contribuer à la réduction de cette disparité entre les filles et les garçons, la section EIP Maradi / Niger a organisé dans les locaux l’alliance française de Maradi, une cérémonie de remise des prix (cadeaux) aux meilleurs élèves filles qui se fait distinguées dans leurs performances scolaires et dans leurs comportements disciplinaires
Ainsi, en présence des responsables académiques, des autorités administratives, les parents d’élèves et les partenaires au développement qui œuvrent dans le secteur de l’éducation, vingt six (26) jeunes filles ont reçu chacune un kit composé des cahiers, des livres, des ardoises, des ensembles géométriques, des bics, des crayons des couleurs et des gommes.
L’objectif visé à travers cette activité est de contribuer à l’amélioration de la scolarisation des enfants en général et des filles en particulier.
Résultat : 26 jeunes filles ont été récompensées et encouragées dans leurs études scolaires
Rapport d'activités de l'EIP Niger pour 20214
Activités réalisées
A) Appui aux jeunes
• Un (1) jeune a été placé en formation de service national de participation à N’dounga (Tillabéry) avec l’appui du projet Plateforme des jeunes (Direction régionale de l’enseignement professionnel et technique)
• Trois jeunes (3) ont suivi une formation en entreprenariat organisée par la chambre de Commerce de Maradi dans le cadre de la mise en œuvre du projet PRODEC.
• Un (1) jeune a pris part au forum international de la Francophonie tenu du 10 au 13 juin 2014 à Niamey (Niger)
• Un (1) jeune a suivi une formation d’apprentissage de Type dual, de menuiserie bois avec mention Bien durant 16 mois. Cette formation a été organisée Par Swisscontact, Fondation suisse de coopération au développement technique. (de juin 2103 à Septembre 2014 au lycée technique Dan Kassawa de Maradi).
B) Organisation d’une cérémonie de récompense des élèves des écoles primaires de la ville de Maradi.
Pour contribuer à la promotion d’une éducation de qualité, la section EIP - Maradi a organisé en date 21 Mars 2014 à l’école primaire dénommée école station avicole une cérémonie de récompense de 30 élèves (10 élèves ayant obtenu les meilleures moyennes de classe, 10 élèves qui se sont faits distingués en matière de propreté corporelle et vestimentaire et 10 élèves ayant observé le plus un comportement exemplaire en discipline). Les cadeaux offerts aux élèves à cette occasion étaient composés de : des cartables, des cahiers, des bics, des trousses géométriques, des ardoises, des gommes, des protège cahiers, des crayons de couleurs, des craies et des tee-shirts.
L’objectif assigné à cette action était d’encourager le mérite et l’excellence dans les écoles primaires en vue d’accompagner les efforts que déploient les autorités actuelles pour un meilleur système éducatif nigérien.
C) Célébration de la journée de l’enfant africain (16 juin)
Dans le cadre de la commémoration de la journée de l’enfant africain édition 2014, la section EIP – Maradi en partenariat avec la Direction régionale de l’enseignement primaire de l’alphabétisation de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique (DREP/A/PLN/EC de Maradi et l’UNICEF/Maradi a célébré le 16 juin 2014 le 38ème anniversaire du massacre des enfants noirs massacrés à SOWETO (en Afrique du sud) en juin 1976 alors qu’ils organisaient une marche pacifique pour revendiquer leurs droits. Depuis lors, la communauté internationale célèbre chaque année cette journée. Au Niger, elle est activement célébrée tous les ans depuis 1991.
1. La première excursion scolaire composée de 70 élèves des écoles primaires et collège a consisté à faire visiter et découvrir le Gouvernorat de Maradi, l’Unicef bureau de Maradi, la ferme avicole cocorico et la chefferie de canton de Chadakori.
L’objectif de cette activité était de contribuer à développer chez les élèves un sentiment de citoyenneté et de patriotisme en découvrant leur propre patrimoine culturel.
2. La deuxième excursion était consacrée aux soixante (60) enfants en situation de vulnérabilité (enfants issus de familles démunies, enfants en situation de handicap).
• L’objectif principal visé à travers cette activité est de plaidoyer en vue de favoriser une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée pour tous les enfants en Afrique et en particulier au Niger.
• De manière spécifique, elle a permis aux enfants de porter des messages à l’intention des décideurs et des institutions de protection des enfants pour la prise en compte de leurs préoccupations.
Cette manifestation a permis aux enfants de visiter les élus locaux de l’arrondissement communal 2 de la ville de Maradi ; les locaux de l’Alliance française de Maradi et le bureau de zone Unicef de Maradi d’où un repas de convivialité a été partagé entre les enfants en situation de vulnérabilité, les membres de l’EIP - Maradi, les agents du bureau de l’Unicef ainsi que la représentante de la DREP de Maradi.
D) Célébration de la journée internationale de la paix
(21 Septembre)
Le 21 septembre 2014, le monde entier célèbre la journée Internationale de la paix. En effet, depuis 2001, l’Assemblé générale des Nations Unies a unanimement adopté la résolution 55/ 282 qui a consacré cette journée au renforcement des idéaux de la paix tant au sein des nations qu’entre les peuples.
Pour marquer cet anniversaire de la Déclaration de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le droit des peuples à la paix, la Section EIP - Maradi à travers cette adresse a organisé une conférence débat sur le thème : « Culture de la Paix : Notre devoir » pour rendre hommage à tous ceux qui d’une manière ou d’une autre ont contribué à l’avènement de cette journée et invite toutes les communautés de notre pays en particulier toutes les forces vives de la nation à savoir les hommes politiques, les leaders religieux, les hommes des médias, les acteurs de la société civile et les étudiants à reconnaître que la promotion de la paix est indispensable, à la pleine jouissance de tous les droits de l’homme.
Organisée dans les locaux de l’alliance française de Maradi, Cette conférence précédée d’une déclaration sur la Paix lue par le président de la section EIP - Maradi a regroupé une soixantaine de participants dont la majeure partie est constituée des jeunes. C’était le premier vice-président du conseil de ville de Maradi qui a lancé les travaux de la dite conférence en présence de plusieurs personnalités et autres partenaires au développement.
F) Célébration de la journée mondiale pour l’enfance
(22 Novembre)
La section EIP - Maradi a marqué cette journée mondiale en organisant une fête spécialement dédiée aux petits enfants âgés de 4 à 10 ans. Pour la circonstance, un spectacle a été organisé dans les locaux de l’Alliance Française de Maradi (AFRAMI) le samedi 22 Novembre 2014. Cette manifestation rehaussée par la présence des autorités régionales (Secrétaire général adjoint du gouvernorat, directeur régional de la culture et des arts, Directeur départemental de l’enseignement primaire, Directeur départemental de l’enseignement secondaire) et plusieurs autres partenaires a réuni 230 enfants accompagnés dans leur majorité par leurs parents. Le spectacle offert à cet effet a été animé par des jeunes artistes de la ville de Maradi. On peut citer : Troupe des enfants dénommé compagnie Tsinkayé, Compagnie Artistique les figurines, Groupe de Rap 666, Groupe de Rap 710 Dance Crew et les humoristes de Gamzaki. Une dizaine des policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité de tous les participants à la dite fête.
1) Appui scolaire
L’EIP a appuyé 60 élèves en fournitures scolaires dans deux (2) écoles primaires de la ville de Maradi.
Cinq (5) enfants ont été inscrits et suivi par l’EIP dans deux écoles primaires de la ville de Maradi (Ecole Lobit et Ecole Station avicole). Il s’agit de :
• Binia Issa (classe CP)
• Halima laouali(classe CI)
• Aïchatou Chama(classe CI)
• Mahamadou Issa (classe CP)
• Chapiou Sanoussi (classe CP)
2) La célébration de la journée nationale de la Paix (Concorde) 24 avril.
Activité d’excursion scolaire (sortie scolaire)
Dans le cadre de la commémoration de la journée nationale de la concorde et sous le patronage du maire de l’arrondissement communal 1 de la ville de Maradi, l’EIP a organisé une excursion scolaire avec 75 élèves du primaire et du collège. Il s’était agit de faire visiter et découvrir par les élèves 4 institutions installées dans la ville de Maradi : L’hôtel de ville (le conseil municipal de la ville), l’institut national de recherche agronomique du Niger (INRAN), la direction régionale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant et l’alliance française de Maradi (AFRAMI). Cette sortie scolaire a été lancée par le maire de l’arrondissement 1 de Maradi en présence des partenaires : Unicef, Save the children, Fédération communale des parents d’élèves, sultanat, Directions régionales de la jeunesse, de la protection de l’enfant, de l’enseignement primaire et secondaire. La randonnée a pris fin en partageant un repas de convivialité.
3) La célébration de la journée mondiale de l’enfance (20 Novembre)
Spectacle pour les enfants
L’EIP a participé à la célébration de la journée mondiale de l’enfance en organisant un spectacle pour les enfants âgés de 4 à 10 ans. Tenu dans les locaux de l’alliance française de Maradi, ce spectacle a été lancé par le directeur département de l’enseignement primaire de la ville de Maradi en présence de nombreux invités et partenaires.
500 enfants accompagnés par leurs parents ont pris part à cette rencontre animée par des artistes chorégraphes et comédiens locaux.
4) L’apprentissage des métiers
Une jeune fille a été placée dans un centre d’apprentissage de la couture pendant une période de 6 mois. Celle-ci a aussi bénéficié d’une pension alimentaire, de frais de déplacement et d’un kit (machine à coudre)
5) Appui à la jeunesse
➢ 25 jeunes ont été orientés et inscrits dans le programme de formation de jeunes désœuvrés de FAFPCA (Fonds d’appui à la formation professionnelle et continue) et de la plateforme de jeunes.
➢ Dans le cadre du service national de participation, Un jeune de l’EIP a suivi une formation pratique de dix-huit (18) mois au centre de formation de N’Dounga dans la section AGRO-SYLVO-PASTORALISME (ASP).
➢ Dans la cadre des festivités de la fête de la république du Niger du 18 décembre (dénommée Maradi-Kolliya), Sept (7) jeunes ont pris part aux activités du défilé civil et militaire organisé à cette occasion.
La section EIP de Maradi / Niger a réalisé diverses activités au cours de l'année 2016, dont Journée de l’enfant africain 16 juin.
Accéder au rapport d’activités de la section EIP de Maradi / Niger 2016 en format PDF
Sensibilisation des enfants talibés sur la culture de la paix et l’hygiène
L’organisation de l’unité africaine aujourd’hui Union Africaine a pris la résolution N°51 en juillet 1990 pour faire du 16 juin la journée de l’enfant (JEA). Il s’agit de rendre hommage à la mémoire des enfants noirs massacrés à Soweto en Afrique du sud en juin 1976 alors qu’ils organisent une marche pacifique pour revendiquer leurs droits. Depuis, la communauté internationale célèbre chaque année cette journée. Au Niger, elle est activement célébrée tous les ans depuis 1991.
C’est dans cette optique que la section EIP Maradi compte participer à la commémoration de ladite journée en organisant une activité de sensibilisation des enfants talibés et leurs maîtres sur l’importance de l’hygiène et de la culture de la paix.
La situation des enfants talibés est très inquiétante dans la ville de Maradi qui constitue la zone d’intervention du présent projet. Leurs conditions d’hygiène et d'hébergement sont précaires. Certains vivent dans des baraques délabrées où ils se couchent à même le sol. De plus, ils sont en situation de surnombre et donc ne possèdent qu'un espace exigu pour dormir. Parfois même, ces baraques n'ont pas de toit. D'autres dorment à la belle étoile dans la cour de la maison ou le marabout n'est locataire que d'une seule chambre. Enfin, il y a ceux qui dorment dans des abris provisoires: garages, locaux dont les travaux de construction sont interrompus pour diverses raisons. Tous ces soi-disant logis sont caractérisés par un manque d’hygiène. Ils vivent dans des endroits infectés de poux, de punaises, de cafards et de rats.
Du fait de leur situation, ils se lavent tous les quinze jours. Certains restent plus d'un mois sans se laver surtout en période de froid. Leurs vêtements sommaires et en mauvais états sont lavés à peine. La plupart le font eux même sans utiliser de savon. Les talibés n'ont pas de chaussures ou en tout cas n'en portent qu'accidentellement. Ce sont des enfants aux pieds nus. En règle générale et cela pour les besoins de rentabilités, les talibés sont tenus en permanence dans un état crasseux.
En allant de maison en maison à la quête de nourriture, les talibés recueillent dans leur sébile, les restes de repas de toutes sortes. Cela constitue ce qu'on appelle "le mélange repoussant" et contribue à rendre précaire la santé du talibé. Ils sont par conséquent victimes des différentes épidémies telles que la gale, le paludisme, le choléra, et ne profitent presque jamais des différentes campagnes de vaccination (en cas de maladie sont soignés par le marabout).
Aujourd’hui, ils mendient un peu partout au centre comme aux périphéries de la ville de Maradi, partout (trottoirs, carrefours, services, feux rouges, pompes à essence, devantures de restaurants ou de boutiques) où le passant et l’automobiliste sont à leur portée. Ils sont obligés de mendier dans la rue plusieurs heures par jour, pour subvenir, aussi bien à leurs besoins, qu’à ceux de leurs marabouts, car la plupart du temps leurs familles n’ont pas les moyens de contribuer financièrement aux dépenses de leurs écoles. Ces derniers méconnaissent les attributs de l’état, le rôle de l’état et des autorités officielles, l’importance de la protection des biens publics, du drapeau, des biens communs et l’importance de la culture de la paix. IL convient donc de mettre œuvre d’autres stratégies pour toucher un nombre important de talibés et leurs maîtres de la ville de Maradi pour qu’ils puissent avoir un reflexe épris de la paix et de tolérance et améliorer ainsi leurs conditions d’hygiène et de santé. C’est pourquoi, la section EIP Maradi se propose à travers le présent projet sensibiliser 50 enfants talibés et leurs maîtres sur l’importance de l’hygiène et de la culture de la paix.
Dear All,
Greetings from Centre for Human Rights Education (CHRE) –Pakistan
Centre for Human Rights Education (CHRE)-Pakistan is pleased to announce
and invite the applications for the 3RDANNUAL“PARTICIPATORY COURSE ON
PEACE AND TOLERANCE (PCPT)” to be held from October 20-29, 2016 at
Dar-ul-Mussarat Training Institute- Lahore.
PARTICIPATORY COURSE ON PEACE AND TOLERANCE has been designed to
strengthen concepts of non-violence, religious tolerance and respect of
diversity including religious diversity in a multi-religious society for
a peaceful co-existence, expose the participants to history of
Non-violent movements and International Standards for peace and
conflicts resolution, promote volunteerism among youth and skill
development to promote non-violence, religious tolerance and respect of
diversity in the society through peaceful ways and means.
PARTICIPATORY COURSE ON PEACE AND TOLERANCE shall consist of
participatory techniques and methods which shall provide an opportunity
to learn by doing, to interact and develop networking with people
belonging to different faiths and from different parts of the country.
It also provides an opportunity to learn different ways and forums to
highlight different social issues, helps to practice the values and
respect of human beings and provides the opportunity to learn from
renowned experts and practitioners.
LAST DATE FOR SUBMITTING APPLICATION IS SEPTEMBER 20, 2016 meanwhile the candidates are encouraged to send their complete applications immediately to avoid the last moment tribulations. Complete Description of PCPT and Application form is available at
http://www.chre.pk/PCPTOct16.html
Centre for Human Rights Education-Pakistan (CHRE) is Pakistan based
nonprofit, non-governmental and non-political organization established
and run by human rights educators and human rights defenders to
strengthen human rights through educational programs, advocacy and
awareness raising initiatives. Established in 2010 CHRE supports human
rights education, training of human rights defenders, civil society
groups, government institutions, the development of educational
materials and advocacy initiatives to advance the protection and
promotion of human rights.
Thank you very much for your attention and best regards.
Yours sincerely,
Sasmons Salamat
Pour connaître toutes les activités de l'EIP-Slovénie, visitez leur site http://www.eip-cdv.si/
L’EIP Slovénie appuie le mouvement de contestation contre la corruption qui secoue la Slovénie et recommande vivement à tous les protestataires ainsi qu’aux policiers de se conduire de façon non violente et dans le respect des règles démocratique.
Maribor for peace 2012 http://www.eip-cdv.si/maribor_for_peace_2012.html
En savoir plus sur le mouvement de contestation http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/3112961-les-citoyens-dans-la-rue-contre-la-corruption
Voir une vidéo de la 2ème manifestation pacifique à Maribor, violemment arrêté par police le 26 novembre 2012. http://www.youtube.com/watch?v=sW93DamFSOE
Ciquez ici pour accéder aux archives du site de l'EIP-Sénégal
La lutte contre les mariages et grossesses précoces : le rôle de la communauté éducative
Amnesty –Sénégal et L’EIP -Sénégal ont organisé plusieurs ateliers sur la prévention contre les mariages et grossesses précoces en milieu scolaire dans la plupart des régions du Sénégal, durant l’année 2012 : Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Oussouye, Podor, Matam, Tambacounda, Kédougou pour sensibiliser la communauté éducative sur ce fléau.
Enfants et maltraitance (châtiments corporels) : pour une école sans violence et respectueuse des droits de l’enfant
A la suite du colloque de Nouakchott des 17-19 juin 2010, sur « Droits culturels et réconciliation » où l’EIP avait présenté une communication sur les châtiments corporels, l’Association à entrepris avec Amnesty Sénégal la sensibilisation des écoles sur le sujet par l’organisation d’ateliers au sud du pays notamment à Bignona, Sédhiou en 2011.
Projet de formation des leaders des organisations de jeunes et de femmes sur le thème : La résolution pacifique des conflits pour la promotion d’une culture de la paix en Casamance
Dans le cadre de la contribution de la société civile à la résolution du conflit Casamançais qui dure depuis 1982, Amnesty –Sénégal et l’EIP-Sénégal organisent depuis mars 2012 des ateliers et des foras dans le sud du pays. La première phase en direction des leaders d’opinion s’est déroulée de mars à novembre 2012. Plusieurs localités ont été couvertes : Ziguinchor, Bignona, Sédhiou, Kolda, Oussouye, Goudomp, Kédougou, Djibanar, Médina yorofoula, Sindian.
L’EIP-Sénégal a mené plusieurs activités durant cette année allant des conférences, des expositions dans les écoles aux célébrations de journées internationales et aux ateliers de formation en Casamance sur la résolution des conflits avec Amnesty-Sénégal.
L’EIP-Sénégal a organisé plusieurs activités au cours de l’année
Cette formation est Organisée par l’ONG tunisienne Kistas pour le développement de la démocratie et la défense des droits de l’homme, avec l’appui conjoint du Codap et du Bureau national du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH), la formation s’est déroulée du 26 mai au 2 juin à Aïn Soltane, à 150 km de Tunis. Le cours a réuni 28 jeunes activistes provenant de diverses régions de Tunisie.
Les objectifs de la formation :
-Créer des réseaux décentralisés auto-représentatifs capables de promouvoir, défendre et protéger les droits humains.
-Contribuer à l’avènement d’une société civile forte, consciente, influente dans les régions en particulier dans les milieux et les endroits défavorisés.
-Développer la collaboration et l’échange de l’expertise et l’expérience des associations et des acteurs de différentes régions du pays en faveur des droits de l’homme.
-Renforcer et développer les capacités et les connaissances des jeunes défenseurs et défenseuses des droits de l’homme sur l’utilisation des différents mécanismes et instruments universels de protection des droits de l’homme.
-Appuyer les initiatives des jeunes défenseurs et défenseuses des droits de l’homme afin de mettre en œuvre des actions et des projets en faveur des droits de l’homme.