« La problématique des abus sexuels envers les enfants dans nos communautés devient un sujet tellement récurent que l’on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les raisons d’une telle délinquance sociale. Ou est passé l’éthique ? Serait-on tenté de s’interroger. Que sont devenus les valeurs sociales fondamentales et les valeurs traditionnelles qui veulent qu’un enfant soit un bien précieux qui appartienne non seulement à une famille mais à la communauté toute entière, à qui incombe la responsabilité de l’élever, l’orienter, l’éduquer, le modeler pour en faire un être mature et accompli. Comment parler d’accomplissement s’il n’y a plus d’épanouissement et si le devenir de ce petit être vulnérable est désormais hypothéqué par des actes odieux, aux conséquences insoupçonnées, posés par des adultes irresponsables et impudiques. Comment rester indifférent à une atteinte aussi grave à l’intégrité physique et à la dignité humaine ainsi bafouée ? »